Coup de c'ur : Les enfants sensibilisés au danger du net

L'utilisation et l'addiction à l'internet par les enfants et adolescents alimentent la chronique. La fréquentation de la Toile et des réseaux sociaux inquiète les parents, désarmés devant l'emprise d'une telle accoutumance, prenant parfois les allures d'un problème de santé publique.Engendrant des dérapages, des malheurs et des deuils, le sujet préoccupe de nombreux acteurs de la société civile ici et ailleurs. Afin de sensibiliser les jeunes sur les méfaits de l'utilisation de l'internet, l'Unicef, le ministère de l'Education nationale et l'Association Insaf de Sétif ont, à l'occasion de la Journée mondiale du «Safer Internet Day» (Pour un internet plus sûr) organisé, le mardi 6 février 2018 à la maison de la Culture de la capitale des Hauts-Plateaux, une importante et instructive rencontre.
Durant ce conclave marqué par la présence d'une masse juvénile très intéressée, les questions inhérentes à l'utilisation de l'internet et des risques encourus ont été longuement abordés et discutées. L'action «Pour un internet plus sûr» célébrée dans 130 pays a permis aux jeunes Sétifiens d'échanger et d'avoir une idée plus ou moins précise sur la face cachée de la Toile.
Et comme la vérité sort le plus souvent de la bouches des enfants, certains ont profité de l'opportunité pour lancer des messages aux parents : «En l'absence de communication à la maison où chacun est dans son coin, la Toile devient un refuge, un compagnon. Pourvu qu'on ne les dérange pas, nos parents pour lesquels la tablette est un ?passe-temps gentil'' n'ont jamais cherché à connaître nos besoins et désirs.
Cette indifférence a poussé de nombreux gamins et adolescents dans les bras de l'addiction et de certains sites prohibés. Les deuils générés par l'histoire de la baleine bleue sont d'une manière ou d'une autre la conséquence de la démission des parents. Afin d'atténuer les effets pervers d'une utilisation malsaine de l'internet qui est avant tout un outil de communication, l'école et les médias doivent s'intéresser de très près à cet épineux problème qui prend les allures d'un fléau sociétal», diront clairement nos jeunes interlocuteurs ?