Algérie

Coup d'envoi hier du 1er Festival du théâtre et du cinéma de Yakourène



Le coup d'envoi de la 1re édition du Festival du théâtre et du cinéma de Yakourène, qui se poursuit jusqu'au 12 janvier, a été donné, hier en fin d'après-midi, au Centre culturel de cette localité sise à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.La cérémonie d'ouverture de cette rencontre dédiée à la mémoire du réalisateur et cinéaste Chérif Aggoune, décédé récemment, a été marquée par les présentations du programme de cette première journée du festival qui a été entamée par la présentation de la pièce théâtrale intitulée Annag Wis Sbâa (le 7e étage) du théâtre régional Kateb-Yacine et s'est poursuivie par une conférence ayant eu pour thème "La caractérisation des personnages chez Mohia", cet homme de théâtre hors pair et référence majeure dans le théâtre d'expression amazighe. La conférence a été donnée par le poète Noureddine Aït Slimane. Prononçant son allocution d'ouverture, la fondatrice du festival, Souad Kadri, a expliqué que cet événement, organisé en collaboration avec l'APC de Yakourène, est placé sous le slogan "EFC" qui résume tous les objectifs du festival, à savoir : espace, formation et créativité. "Ce festival, qui n'a pas un caractère compétitif, vise plutôt à créer un espace de formation théâtrale et cinématographique", a ajouté Souad Kadri. "Nous souhaitons également que cet événement soit un espace d'échanges et surtout d'ouverture culturelle", a-t-elle ajouté avant de s'étaler sur le programme de cette manifestation qui durera trois jours.
Quatre ateliers de formation sont prévus et devaient débuter dans la soirée même de cette première journée. Ils sont consacrés aux techniques du scénario, à l'écriture dramatique, au métier d'acteur et à la maîtrise de soi.
Ces ateliers, qui abordent ainsi les axes fondamentaux du théâtre et du cinéma, seront animés, respectivement, par le réalisateur Youcef Naït Amrane et les dramaturges Mohand Naït Sidnas, Massinissa Hadbi et Hocine Haddou. Une représentation théâtrale intitulée Axerdus, du Théâtre régional de Béjaïa, une projection d'un extrait du documentaire À petit pas, le cinéma amazigh, de Youcef Amrane, ainsi que le film La fin des Djins, de Chérif Aggoune, sont au programme de la deuxième journée, aujourd'hui. Cette seconde journée sera encore marquée par une série de conférences en hommage à Chérif Aggoune. Quant à la troisième journée, qui marquera la clôture du festival, elle sera consacrée, en plus des ateliers de formation prévus, à la projection du film Les Ramiers blancs d'Ali Mouzaoui et du long métrage Ifrane, en reconnaissance à Salim Hamdi.

K. Tighilt


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