Coup d'envoi du festival de la chanson citadine

Inauguré mardi soir par le SG de la wilaya représentant du wali, le 5e Festival national de la musique et de la chanson citadine a entamé sa première soirée artistique en présence d'un grand public, animée par les élèves de l'école de danse classique, la chanteuse Radia Ada, le chanteur marocain Abderahmane Abdelmoumène et son orchestre qui s'est illustré dans le genre de musique andalou et la qualité du spectacle que le public annabi a applaudi. «Nous remercions les organisateurs pour l'accueil très chaleureux et les conditions de notre séjour dans cette belle ville», dira-t-il. Ces propos confirment l'objectif visé par les initiateurs de ce festival qui a pris déjà la dimension maghrébine comme l'a souligné le directeur de la culture, M. Boudiba Driss, dans son allocution inaugurale.

Il est clair que dans les pays du Maghreb la musique andalouse reste une grande école et le public découvrira au cours de ce festival d'autres ensembles spécialisés dans ce genre. Enfin, la clôture de cette belle soirée a été marquée par un bel hommage rendu au chanteur annabi Kesri Lakhdar qui a débuté sa carrière artistique en 1968 à l'âge de 16 ans lorsqu'il a été découvert par le regretté cheikh Hassan El-Annabi, Brahim Stambouli, Mimoun et Keblouti, des figures de proue du malouf annabi disparues. «Mon rêve dans cet art a commencé sur la plage Saint Cloud. J'étais en train de chanter une chanson «Jesma El Fana» avec une guitare à la main, quand le cheikh Hassan est venu me demander si je veux me perfectionner dans cet art. Et puis de là j'ai suivi les conseils de ce monument de la chanson du malouf au bon cÅ“ur», nous raconte Kesri son histoire à la fin du spectacle, assis à côté d'un autre artiste Abdesselem.