L'ouverture de cette édition a eu lieu vendredi au village Sahel (commune de Bouzeguène), où les habitants, les participants et des milliers de visiteurs s'apprêtent à vivre toute une semaine au rythme d'une ambiance hors du commun.Le coup de starter de la 16e édition du festival Raconte-arts a été donné vendredi 19 juillet à 18h au village Sahel (commune de Bouzeguène), où les habitants, les participants et des milliers de visiteurs s'apprêtent à vivre toute une semaine au rythme d'une ambiance hors du commun.
Organisé par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, cet événement compte sur la présence de plus de 400 participants, dont des nationaux, des Franco-Algériens et des étrangers en provenance de France, d'Espagne, d'Italie, de Tunisie, du Congo, de Nouvelle-Calédonie et même d'une Américaine attirée par cet événement qui a acquis, depuis quelques éditions déjà, une notoriété internationale. Parmi ces participants, on trouve des conteurs, des poètes, des artistes, des musiciens, des hommes de théâtre, des cinéastes, des écrivains, des conférenciers, etc. Après une minute de silence à la mémoire des martyrs de la révolution et de la décennie noire et de la démocratie, le ton est donné avec l'intervention du président de Raconte-arts qui a expliqué que l'ouverture sera courte en raison du match de finale de la Coupe d'Afrique.
Des intervenants ont pris la parole, entre autres le responsable de la commission d'organisation du village, du président de l'APC, Rachid Oudali, natif du village, du président de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de la wilaya, Arezki Diche, et du président de l'APW de Tizi Ouzou qui a déclaré être déterminé à aider les associations qui activent dans la promotion et la préservation de la culture locale, du patrimoine, affirmant que l'APW qui est partenaire de ce festival a accordé une subvention d'un million de dinars et qu'en raison de l'intensité des activités, il comptait encore aider l'association Raconte Arts pour l'année prochaine d'une subvention de l'ordre de 1,5 million de dinars. M. Metref a ensuite invité l'assistance à se rendre à la place de Tajmaât, située tout près de la mosquée, où sera donné le point inaugural in situ en présence du fidèle compagnon de raconte-arts, Denis Martinez, ancien professeur à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger.
À Tajmaât, la place mythique du village où tout est indiqué pour mieux partager la culture, la joie et la convivialité, M. Metref nous explique encore une fois que dans Raconte-arts tout est simple, sobre et sans apparat, autrement dit, sans grande pompe. "On ne se formalise pas, bien au contraire, il faut déstructurer", tonnera-t-il chaque fois. Le programme de cette édition prévoit de nombreuses activités dont des rencontres débats, des conférences, des tables rondes, plus d'une dizaine d'auteurs et écrivains, des expositions, des ventes dédicaces, des forums de rencontres, etc. Il faut rappeler que la daïra de Bouzeguène a eu l'honneur d'abriter déjà auparavant trois autres éditions du festival Raconte-arts, à savoir Wizgan en 2009, Agoussim en 2012 et Iguersafen en 2015. À la fin du festival, le président de Raconte-arts annoncera le village qui abritera la 17e édition de ce festival.
KAMEL NATH OUKACI
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Posté Le : 21/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : NATH OUKACI Kamel
Source : www.liberte-algerie.com