Algérie

Coulées de boue, routes bloquées, égouts obstrués... - Pluies et torrents



Coulées de boue, routes bloquées, égouts obstrués... - Pluies et torrents
La ville s'est réveillée, hier, dans les embouteillages, avec de multiples routes coupées, suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région durant la nuit de samedi à dimanche. Coulées de boue, égouts obstrués, routes impraticables, stagnation des eaux…, autant d'embarras constatés ici et là à travers le territoire de la ville et de sa périphérie. Avec les fortes averses, la saturation des sols et l'obstruction du réseau d'évacuation des eaux pluviales, des crues ont été enregistrées dans plusieurs endroits de la ville. Des routes ont été totalement coupées dans certaines zones, à l'exemple de l'axe routier reliant le quartier de l'USTO à l'université Mohamed Boudiaf. Il a fallu l'intervention des camions vidangeurs de la Protection civile pour pomper des quantités impressionnantes d'eaux stagnantes. Des bouchons monstres ont été constatés, hier matin, sur la RN 11 au niveau de la sortie est de la ville, tout au long de la localité de Sidi El Bachir. Les services techniques de la commune de Bir El Djir ont dépêché des engins et des agents pour enlever la boue qui a collé sur la chaussée. Ces dernières précipitations ont, une fois de plus, mis à nu les tares des travaux menés par les collectivités locales pour la réhabilitation du réseau d'évacuation des eaux pluviales. Quelques gouttes de pluie ont été amplement suffisantes pour transformer de nombreuses zones de la ville en un vrai bourbier. Dans plusieurs quartiers de la ville à Oran-Est, à Haï Dhaya (ex-Petit Lac) ou à Haï Fellaoucen (ex-El Barki), les habitants ont été contraints de patauger pour se frayer un chemin dans une eau bourbeuse. Dans la localité de Belgaïd, les automobilistes ont été obligés, hier, de faire des slaloms pour rejoindre le pôle universitaire, a-t-on constaté. Même les routes nouvellement réfectionnées à coups de milliards de centimes n'ont pas échappé au rouleau compresseur des eaux pluviales. Dans de nombreux endroits, des affaissements de chaussée ont été constatés hier. Les pluies ont prouvé, une fois de plus, que la réalisation et la réfection de la voirie à Oran ne se font pas selon les règles de l'art. Les services concernés par la voirie ont une nouvelle fois fait preuve d'incompétence. Après des milliards déboursés dans des chantiers de réhabilitation, ils continuent d'annoncer de nouveaux projets pour régler le problème des inondations. Les spécialistes de la voirie le savent très bien: sans un bon réseau d'assainissement, la route ne tient pas un seul hiver. Ainsi, chaque année, la générosité du ciel se transforme à Oran en une véritable catastrophe. Avec le retour du beau temps, des engins vont passer pour réparer, en attendant la prochaine averse. Une routine. Des milliards de centimes seront ainsi déboursés en vain pour la réalisation de conduites des eaux pluviales et pour le curage des avaloirs. L'obstruction de ces derniers est généralement la première cause d'inondations.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)