Algérie

Côte d'Ivoire : Gbagbo prêt à quitter le pouvoir'



Côte d'Ivoire : Gbagbo prêt à quitter le pouvoir'
Lâché par l'Union africaine «Â jusqu'à l'exercice effectif du pouvoir par le président démocratiquement élu Alassane Ouattara », menacé par les Etats-Unis de «Â sanctions s'il fait le mauvais choix » et par le Conseil de sécurité se disant «Â prêt à  imposer des mesures ciblées » contre ceux qui «Â essaient de menacer le processus de paix », Laurent Gbagbo qui se revendique «Â vainqueur » du scrutin du 28 novembre dernier, s'efforce de trouver une sortie…honorable. Il plaide pour «Â un dialogue » avec son rival Alassane Ouattara. «Â Asseyons-nous et discutons », lui dit-il l'assurant, alors que le scénario de la scission  entre le Nord pro-Ouattara et le Sud pro-Gbagbo - depuis le second tour de l'élection, quelque 2 000 Ivoiriens, en majorité des femmes et des enfants ont fui le pays, par mesure de précaution -, se profile, qu'«Â il n'y aura pas de guerre en Côte d'Ivoire ». Réconforté par le soutien de la communauté internationale, y compris la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest,   Ouattara se sent trop fort pour négocier avec un «Â sortant » qui s'accroche au pouvoir. Quitte à  souder le camp du président sortant qui a construit sa démarche sur un principe : non à  toute «Â ingérence » internationale. Il cherche l'allégeance de l'armée. Guillaume Soro, le chef de l'ex-rébellion, appelle la Grande Muette à  reconnaître l'ex-opposant comme son «Â chef suprême ». «Â Aux Forces de défense et de sécurité, le gouvernement demande d'assurer leur mission républicaine auprès du président Alassane Ouattara, chef suprême des armées » et leur rappelle que «Â leur responsabilité est grande dans la résolution pacifique de cette crise post -électorale et sait pouvoir compter sur leur sens du devoir républicain ». Cet appel pourrait trouver un écho auprès des légalistes et...entraîner des divisions dans les rangs des militaires. Tout comme celui demandant aux fonctionnaires de le rejoindre et d'«Â arrêter immédiatement toute collaboration » avec les hommes de Gbagbo qui pourrait, avec certains de ses collaborateurs, se retrouver devant le Tribunal pénal international pour quelques «Â crimes de guerre » commis durant son «Â règne » marqué depuis la crise politico-médiatique par une guerre civile, par des arrangements politiques et des résolutions du Conseil de sécurité.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)