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Cote-d'Ivoire : Carnage à l'horizon



Cote-d'Ivoire : Carnage à l'horizon
Pressé par l'ONU, l'Union européenne et l'Union africaine de céder le fauteuil présidentiel à Â  Alassane Dramane Ouattara, son successeur,  Laurent Gbagbo qui a semé le germe de la division entre les Nordistes et les Sudistes,  tente de se construire une image de «nationaliste» que des «étrangers» au service de la France, l'ex-puissance coloniale, veulent chasser du pouvoir par la «force». Mis sur la liste de l'Union européenne des interdits de visa avec 18 de ses «partisans», le président  autoproclamé, s'en prend à  tous les étrangers à  Abidjan.  Notamment à  l'ONU dont il ne veut plus de ses 10.000 Casques bleus depuis les accusations de «violations massives des droits de l'Homme» lancées par la Haut commissaire aux droits de l'Homme Navi Pillay et  le chef de l'Onuci, l'Opération des Nations unies en Côte-d'Ivoire. Selon ce dernier,  le camp Gbagbo a «commencé à  envoyer des jeunes gens armés aux domiciles des personnels des Nations unies pour demander la date de leur départ ou pour y effectuer des fouilles sous prétexte de chercher des armes». Fort du soutien de l'armée, il  a durement réprimé une manifestation du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), coalition regroupant les partis d'Ouattara et de l'ancien président Henri Konan Bédié et de  la «milice» des Jeunes patriotes de Charles Blé Goudé,  son ministre de la Jeunesse, Gbagbo qui a franchi toutes les lignes rouges,  pousse la communauté internationale  à  user de la force  si elle veut le déloger. Selon toute vraisemblance, le placer lui et les siens sur une liste noire ne l'émeut point. Tout comme les ultimatums du genre : «Temps limité pour s'en aller»Â  qu'il reçoit. Une semaine après les résultats du second tour, il sait que la somalisation du pays, avec effet de dominos qui embraserait la sous région est  lancée. Ouattara «demande» le maintien des Casques bleus et celui de la force française Licorne (900 hommes) qui les appuient.


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