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Le procès de l'ancienne «Dame de fer» ivoirienne, Simone Gbagbo, accusée d'«atteinte à la sûreté de l'Etat» a repris, hier, devant la justice ivoirienne, un défi pour la justice de Côte d'Ivoire à moins d'un an de la présidentielle.L'ex-première dame, 65 ans, qui a connu les sommets puis la chute avec son mari l'ex-président Laurent Gbagbo - détenu par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye - est jugée depuis vendredi aux côtés de 82 dignitaires de l'ancien régime. En cause, son rôle lors des violences meurtrières de la crise postélectorale de 2010-2011, qui fit 3 000 morts et s'acheva par l'arrestation du couple présidentiel. Elle est également réclamée par la CPI, qui l'accuse de «crimes contre l'humanité» commis durant la crise électorale, à l'instar de son mari, emprisonné depuis trois ans et en attente de jugement. Mais Abidjan refuse le transfèrement de Simone Gbagbo à la CPI, arguant qu'il affecterait le processus de réconciliation nationale et que sa justice est désormais en mesure d'organiser un procès équitable. L'ouverture du procès vendredi a marqué la première apparition publique depuis trois ans de celle qu'on surnommait, du temps de son pouvoir, «la Dame de fer» ivoirienne. Elle était autant respectée pour son militantisme que crainte pour son rôle de présidente à poigne, souvent accusée d'être liée à des «escadrons de la mort» contre les partisans d'Alassane Ouattara, l'actuel président ivoirien qui accéda au pouvoir à l'issue de la crise en 2011, et qu'elle a toujours honni.




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