Algérie

COTA : le plan du Suisse SGS inquiète les travailleurs Actualité : les autres articles



COTA : le plan du Suisse SGS inquiète les travailleurs Actualité : les autres articles
Les travailleurs de la société publique de contrôle technique automobile (COTA) ne sont pas loin d'un mouvement de grève.
Ils s'inquiètent du sort qui leur est réservé depuis la compression d'effectifs opérée par SGS Suisse, actionnaire majoritaire depuis que l'Etat a ouvert le capital de cette société en 2007. Pour le syndicat, l'actionnaire suisse n'a pas mis en application la totalité de son plan d'investissement. «A titre illustratif, l'actionnaire majoritaire devait investir une somme de 30 milliards de centimes durant les cinq premières années de l'acquisition de la société, il a investi une somme de 12,5 milliards. La période de cinq années terminée, aujourd'hui il passe directement à une compression sans même respecter la réglementation en vigueur», écrivait le syndicat, en janvier dernier, au ministre des Transports.
Depuis juin 2007, SGS Suisse détient 76,96% des parts de la société COTA contre 23,04% par la filiale de la Société algérienne d'assurances, SAA. Les Suisses ont ainsi racheté les parts détenues par la SNTR, TVE et Gogral. Le syndicat parle de la compression totale d'un tiers des effectifs de la société qui compte 22 agences après la fermeture de l'agence de Sidi Bel Abbès à la fin de l'année 2012. Selon un syndicaliste, le personnel de la société, qui compte 246 salariés, est à compresser de 69 autres employés. Ces départs «forcés» angoissent le personnel restant, notamment ceux des agences d'Oran et de Béjaïa dont on soupçonne le transfert des lignes de contrôle des véhicules légers.
Le projet d'une nouvelle grille des salaires a été négocié en novembre 2012, avant que l'employeur ne subordonne la signature d'une convention collective à l'adoption d'un plan de redressement, selon la correspondance adressée au ministre de tutelle. Considérant que l'on a vendu une société «performante», le syndicat sollicite l'intervention de l'Etat pour reprendre celle-ci à travers ou l'Enacta ou les directions des transports des wilayas, ou encore par l'intermédiaire des actionnaires émargeant dans les entreprises dépendant du ministère des Transports.


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