Les citoyens sont de plus en plus confrontés à l’odeur insupportable que dégage le Centre d’enfouissement technique (CET) de Corso. Les personnes sensibles, notamment celles qui ont des problèmes respiratoires et/ou des allergies, souffrent énormément.
La faible pluviométrie et la chaleur inhabituelle pour cette saison exacerbe cette situation. Il était question à un certain moment d’un produit avec lequel on pouvait asperger les déchets organiques pour réduire la nocivité des émanations, mais son inefficacité est aujourd’hui prouvée. Puis, il fut question d’un second casier en remplacement du premier, arrivé à saturation.
Avec la précaution de faire un autre choix de terrain. La population attend toujours.
Le directeur du CET, M.Ammi Ali, explique: «le 1er casier sera bientôt fermé puis recouvert complètement avec la plantation pour le transformer en espace vert. Quant au second casier, il est prévu pour le mois de mars prochain. Les travaux sont en cours. Toutefois, une contrainte existe. C’est le manque de matière géophysique qui doit protéger la terre. Le fournisseur peine à l’importer. C’est ce qui a causé le retard de ce projet dont le montant s’élève à 22 milliards. Nous avons également pris la précaution de choisir l’implantation du 2ème casier au niveau d’un terrain situé dans une cuvette; donc entouré d’obstacles pour empêcher les vents de transporter les émanations vers les lieux publics.»
L. Hachemane
Posté Le : 09/02/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : L. Hachemane
Source : elwatan.com du samedi 8 février 2020