Algérie

Corruption, incompétence, violence et magouille des dirigeants Les maladies incurables du foot


Corruption, incompétence, violence et magouille des dirigeants Les maladies incurables du foot
Le football algérien atteint, désormais, le summum de la médiocrité. A l'origine de cette descente aux enfers, des dirigeants qui n'ont aucun lien, ni avec la gestion ni avec la balle ronde. Tous les moyens sont bons pour que chacun man'uvre et magouille à satiété pour des intérêts personnels.
Résultats des courses : corruption, incompétence et autres fléaux marquent notre sport-roi..
La corruption dans le football algérien est monnaie courante, au point qu'elle est devenue une pratique qui se fait au vu et au su de tout le monde. Parler de ce fléau nous pousse à nous rappeler certains cas qui avaient défrayé la chronique. En 2008, le fils d'une haute personnalité de l'Etat a été arrêté en flagrant délit dans une affaire d'arrangement de la rencontre de Ligue 2, MO Béjaïa-MSP Batna. Celui qu'on voulait corrompre n'était autre que l'actuel gardien de but international Azzedine Doukha, qui avait informé la police à temps, et avait ainsi contribué au piège mis en place pour attraper le corrompu la main dans le sac. Après tout ce qui avait été dit et fait à l'époque, l'affaire a été classée et est, désormais, mise aux oubliettes. S'en est suivi un autre exemple, celui des révélations fracassantes et graves du président de l'US Chaouia, Abdelmadjid Yahi, récemment, lorsqu'il a donné tous les détails concernant la manière avec laquelle un match est combiné, avançant même certains noms de personnes «corrompues» et les sommes touchées. Révélation passée, encore, sous silence. Et pour boucler la boucle, il y a cette tentative de corruption, cette saison, d'un «proche» de l'équipe de la JS Saoura, avec certains joueurs du CA Batna, avec un enregistrement, image et son. Une affaire qui n'a pas dérogé à la règle. Les affaires se suivent sans pour autant que la FAF et la LFP haussent, ne serait-ce, que le ton, préférant se cacher derrière l'éternel argument de l'absence de preuves ou bien de la solution toute trouvée de laisser la justice faire son travail. Ailleurs, rien ne passe inaperçu, et chaque acte est payé cash, et il n'y a qu'à voir ce qui se passe avec le scandale de paris truqués en Italie, appelé «Calcioscommesse», et toutes les têtes qui sont tombées suite à l'éclatement de cette affaire. Au moment du lancement du professionnalisme en Algérie, il y a trois années de cela, nombreuses étaient les personnes d'emblée pessimistes. Déjà, cela arrivait trop tôt et sur injonction de la toute-puissante Fifa, alors que le contenu du cahier des charges ne pouvait être appliqué qu'au bout de 5 ou 6 années, voire plus. Autrement dit, la seule chose à avoir changé c'est le passage des clubs du statut ' et seulement le statut ' d'amateur à celui de professionnel en créant les SSPA (Sociétés sportives par actions). Même là, cela a été fait avec une formule classique, soit avec un capital social de 100 millions de centimes. Ainsi donc, nous pouvons dire que «nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge». Tout est resté en l'état, voire pire parfois, avec notamment le maintien des mêmes personnes à la tête des mêmes clubs, à l'image d'un Omar Ghrib, qui a réussi à complètement occulter la consécration de l'USMA en Coupe d'Algérie, pour ne faire parler que du boycott de la cérémonie de remise des médailles. C'est dire, donc que toute cette gymnastique a été faite pour revenir, en fin de compte, à la case départ. Ne dit-on pas que «la passivité est une forme de complicité» ' Partant de là, les responsables de la balle ronde algérienne sont les premiers à se mettre automatiquement sur le banc des accusés, avec cette flagrante absence de courage pour donner un bon coup de pied dans la fourmilière.
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