Algérie

CORRUPTION EN ALGÉRIE



CORRUPTION EN ALGÉRIE
Pour le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) et le mouvement Hamas, la corruption en Algérie, qui a affecté toutes les institutions de l'Etat, est désormais «sous le haut patronage».Intervenant hier, lors d'une rencontre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), tenue au siège du Front El Adala, à Alger, le président du RCD, Mohcine Belabbas, a affirmé que la corruption en Algérie est un problème purement politique. «Elle commence aux fraudes aux élections, et ce depuis 1962», dit-il.Aujourd'hui, poursuit-il, «la corruption est sous le haut patronage». Sinon, s'interroge-t-il, «comment expliquer qu'un ministre soit cité dans une affaire de justice et peu de temps après, désigné comme président du Conseil constitutionnel ' Et comment l'implication de l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil, dans l'affaire de Sonatrach a suscité l'indignation de certains responsables». Soulignant que ce fléau a affecté tous les ministères, il appelle à la mise en place d'une commission d'enquête sur la gestion de tous les ministres. Selon lui, il est question de rendre justice à certains d'entre eux et de compromettre ceux impliqués dans des affaires de corruption.Même s'il considère que la lutte contre la corruption est devenue un «tabou» dans notre pays, le président du RCD assure qu'elle ne peut se faire sans, d'abord, le départ du système actuel. Selon lui, la mise en place d'une instance indépendante pour la préparation des élections, d'une Constitution consensuelle et d'une période de transition démocratique doivent s'ensuivre.Pour sa part, Nacer Hamdadouche, membre du bureau national du Hamas, a estimé que l'absence du président de la République est l'une des principales causes qui a favorisé la propagation de la corruption dans les différentes institutions de l'Etat.Pour lui, l'ouverture des grandes affaires de corruption telles que l'affaire de l'autoroute Est-Ouest et celles de Sonatrach I et Sonatrach II, n'est qu'«une lutte des clans et un règlement de comptes». Il évoque aussi l'absence totale d'une réelle volonté politique pour lutter contre la corruption. Pourtant, ajoute-t-il, les textes permettant de lutter efficacement contre ce fléau existent.




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