Corps de sûreté arabes : Etudes comparatives pour définir les facteurs de "pression"

ALGER- Les participants à la conférence sur "l'amélioration de la prise en charge sanitaire et sociale des membres des corps de la sûreté" dont les travaux ont pris fin, mercredi à Alger, ont souligné la nécessité d'élaborer des études comparatives sur les membres des corps de sécurité des pays arabes pour définir les facteurs de "pression".
Des experts algériens et arabes ont souligné l'impératif d'approfondir les recherches en milieu sécuritaire appelant par la même à élaborer des études scientifiques approfondies sur les membres des corps de sécurité dans les pays arabes en vue de définir les facteurs de pression.
Ils ont également préconisé l'application des critères internationaux en matière de prise en charge sanitaire et socio-psychologique au niveau des corps de sécurité.
Soulignant la nécessité d'élaborer des programmes efficaces en matière de prise en charge psychologique, les participants ont plaidé en faveur d'une mise à niveau périodique des membres des corps de sécurité notamment au niveau des établissements pénitentiaires et pour ceux travaillant dans la lutte contre le trafic de drogue.
Les experts ont recommandé d'harmoniser les actions arabes en matière de prise en charge socio-psychologique des agents de sécurité soulignant la nécessité d'informer les responsables de la santé des structures disponibles dans les pays arabes membres de l'Université Nayef des sciences sécuritaires dont le siège se trouve en Arabie Saoudite.
L'accent a également été mis sur la nécessité d'intensifier les actions au profit de la promotion de la formation continue des membres des corps de sécurité.
Ces recommandations seront soumises à tous les pays membres dans l'attente de la mise en oeuvre de certaines d'entre elles.
Initiée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) sous la supervision de l'Université Nayef des sciences sécuritaires (volet scientifique du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur), cette conférence a vu la participation d'experts algériens et arabes en matière de sécurité.