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CORPS COMMUNS DE L'EDUCATION NATIONALE La grève suivie à 68%



Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale a entamé, dimanche dernier, son mouvement de grève de cinq jours. Le taux de suivi, selon le syndicat, a atteint les 68% à l'échelle nationale. Il proteste contre la marginalisation de leur corps par le secteur de l'éducation.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La mobilisation des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale au deuxième jour du mouvement de grève initié depuis dimanche reste «intacte». Le syndicat affiche son contentement face au taux d'adhésion de près de 68%, et ce malgré, souligne-t-il, «les menaces et les intimidations qu'ont subies les grévistes depuis le premier jour de la grève de la part de l'administration qui a tenté par tous les moyens de casser ce mouvement de protestation ». Le syndicat compte tenir son conseil national au cours de la semaine prochaine pour décider des suites à donner à son mouvement de protestation. Cependant, le syndicat, qui est décidé à sortir dans la rue, prévoit, d'ores et déjà, de tenir un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Les grévistes affirment n'avoir «aucune attention de reculer, et ce, jusqu'à satisfaction de leur plate-forme de revendications». Le syndicat, qui proteste contre la marginalisation des corps communs, au nombre de 130 000 fonctionnaires, par le secteur de l'éducation, revendique l'intégration de cette catégorie dans le décret exécutif 240/12 relatif au secteur de l'éducation, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire de cette catégorie à titre rétroactif depuis l'année 2008 et le salaire de base des corps communs, ouvriers professionnels et agents d'entretien et de sécurité qui ne dépasse pas actuellement les 9 000 DA. Les corps communs demandent aussi la généralisation de la prime de rendement à hauteur de 40% au lieu de 30%, l'annulation de l'article 87 bis de la loi du travail de 1994 ainsi que la perception d'une prime du Sud à hauteur de 2 000 DA. Ceci, en plus de l'incorporation des employés de laboratoires. Le syndicat, qui a épuisé toutes les voies pacifiques pour ouvrir un dialogue avec la tutelle, affirme qu'il ne compte pas «lâcher prise», jusqu'à ce qu'il arrache ses droits socioprofessionnels.


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