« Le taux de suivi
de la grève nationale de trois jours, déclenchée hier et initiée par le
syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de
l'Education nationale (SNCCOP), a été estimé à 90% dans la wilaya d'Oran, alors
que dans la région ouest, il a été évalué entre 80 et 90%». C'est ce que nous a
fait savoir le coordinateur régional de ce syndicat qui précise en outre, qu'aujourd'hui,
des sit-in seront observés devant les sièges des wilayas.
A propos du
service minimum, le même syndicaliste a précisé que les personnels chargés de
la réception et de la sécurité des établissements scolaires ont assuré
convenablement leur mission et notamment à l'entrée et à la sortie des élèves. Notre
source s'est élevée de nouveau contre la tentative de faire avorter cette grève
de la part de l'UNPEF, qui a appelé à des
rassemblements devant les sièges des directions de l'Education comme cela a été
le cas à Oran.
Ainsi, le coude à coude entre deux syndicats
représentant la même corporation et militant pour la même cause se poursuit. En
effet et juste pour se différencier de son antagoniste, les deux syndicats ont
préféré jouer sur la durée de la grève (4 jours pour la coordination nationale
et 3 pour le syndicat) et des endroits publics à investir. Pourtant, la
finalité demeure commune, à savoir l'intégration de cette frange du personnel à
la famille éducative, une option refusée à maintes reprises par la tutelle. En
plus de cette revendication centrale, le SNCCOP a formulé une série de points à
négocier avec le département ministériel de Benbouzid.
Ces derniers ont trait à la révision de la classification des corps communs et
de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, la création
d'une prime de risque, le droit à la formation continue, la révision des horaires,
le droit à la retraite après 25 ans de service. De même que le relèvement du
point indiciaire à 100 DA, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, la
réinstauration des primes de permanence et de bonification et enfin la
titularisation des contractuels, des ouvriers professionnels et des agents de
sécurité.
A Constantine, quelque
300 conseillers d'orientation et des travailleurs des corps communs du secteur
de l'Education ont tenu hier jusqu'à midi, un sit-in de protestation devant le
siège de la direction de l'Education. Le rassemblement a eu lieu en réponse à
l'appel de deux syndicats du secteur, à savoir l'Union nationale des personnels
de l'Education et de la
Formation (UNPEF) et le Syndicat national des travailleurs de
l'éducation (SNTE).
Ces catégories de
protestataires se sont organisées en carrés distincts, criant des slogans et
arborant des pancartes où figuraient les revendications spécifiques à chacune
d'elles.
Selon des
animateurs du mouvement de contestation des travailleurs des corps communs, «la
plus importante de nos réclamations, concerne notre intégration au secteur de
l'Education avec tous les droits qui en découlent».
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Posté Le : 25/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C & A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com