Une étude, initiée par des chercheurs du département de zoologie de l'université de Cambridge, au Royaume-Uni, lie une hausse des températures à une augmentation du nombre d'espèces de chauves-souris, porteuses de coronavirus, dans certaines régions asiatiques. Selon l'étude, le nombre de coronavirus présents dans une zone est fortement corrélé à la quantité d'espèces de chauves-souris présentes sur place, qui est, elle, affectée par les conditions climatiques qui entraînent la distribution géographique de ces espèces.A savoir que les chercheurs ont identifié une «zone à risque», particulièrement touchée par une présence accrue de chauves-souris consécutives à une hausse des températures, entre la province de Yunnan, au sud de la Chine, et les régions avoisinantes en Birmanie et au Laos. Toutefois, Robert Meyer, un des auteurs de l'étude, explique : «Nous sommes loin de dire que la pandémie ne serait pas survenue sans le réchauffement climatique, mais il me semble difficile de dire que cette augmentation du nombre de chauves-souris et des coronavirus qu'elles portent le rende moins probable.»
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Posté Le : 18/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com