Corniche supérieure: Réhabilitation du réseau d'évacuation des eaux pluviales sur 3 kilomètres

Des travaux de réhabilitation du réseau d'évacuation sur près de trois kilomètres sur la route de la corniche supérieure ont été lancés il y a plus d'une semaine, a-t-on appris hier de sources proches de la commune de Aïn El Turck. Il s'agit d'une partie du tronçon dont le réseau a été obstrué suite aux travaux d'élargissement de la double voie. Jeudi, les engins de travaux publics s'attelaient à évacuer la terre et les déchets qui se sont accumulés depuis plusieurs années empêchant le drainage des eaux. Selon des agents rencontrés sur les lieux, les travaux ont été lancé à partir du croisement menant vers Aïn El Turck et Bousfer et devraient se poursuivre jusqu'au rond-point de Aïn Khadidja à Mers El Kébir. Il s'agit en fait de la deuxième tranche des travaux de réhabilitation de l'ensemble du réseau d'évacuation des eaux pluviales sur cet axe très fréquenté par les automobilistes.Lancés il y a plus de six mois, les travaux de réhabilitation de la première tranche du réseau de drainage des eaux pluviales sur la route de la corniche supérieure ont été achevés, a-t-on appris de sources proches de la commune de Aïn El Turck. Outre l'enlèvement des déblais qui obstruent une partie du réseau, nos sources indiquent que des travaux d'élargissement du réseau à certains endroits ont été effectués, et ce pour éviter l'inondation de cet axe. Il s'agit de pallier aux multiples contraintes et autres désagréments causés par les averses sur cette route caractérisée essentiellement par des virages serpentant au pied du mont Murdjadjo. Les travaux de la première tranche ont été lancés depuis le rond-point de la caserne dite du « Radar » jusqu'au nouveau croisement de Aïn Khadidja.
Il importe en effet de noter que l'absence d'un réseau de drainage ajoutée aux chutes de pierres, fréquentes sur cette route totalement dépourvue d'éclairage public dont les travaux sont actuellement en cours, fait craindre le pire aux habitués de cet axe. Cette situation de déliquescence pèse de tout son poids de manière négative sur cet axe routier pour lequel plus de 150 milliards de centimes ont été consacrés en 2012 pour son projet d'aménagement. En effet, plusieurs appels avaient été lancés par les usagers pour la prise en charge de ce problème qui est à l'origine de nombreux désagréments. Le réseau de drainage, sous forme de tranchées creusées sur les deux côtés de la route, était souvent obstrué par des amas de pierres drainées par la pluie. Cette situation est à l'origine de l'inondation de la voie à plusieurs endroits, pénalisant ainsi les automobilistes. Dans certains endroits, le passage des eaux de pluie n'a pas été sans conséquence, notamment au niveau du lieu-dit Aïn Khadidja où des débuts d'affaissement de la chaussée ont été signalés par les automobilistes. Un risque pour les usagers notamment la nuit où il est difficile de voir la déformation de la chaussée. Notons dans cette optique que le même constat relatif à la dégradation de la chaussée est relevé également sur cette route à proximité de la sortie du bourg Coca.