Algérie

Corniche oranaise



Des poteaux neufs… corrodés par l’humidité Le wali d’Oran, Tahar Sekrane, s’est demandé, lors d’une rencontre avec les cadres et gestionnaires locaux tenue à l’hémicycle, si l’argent public est bien géré par les P/APC… La question, il se l’est posé après avoir constaté sur site que des poteaux en fer neufs, longeant la corniche ouest d’Oran, sont corrodés ou encore presque cisaillés, quelques semaines après leur implantation. Le wali d’Oran qui a cité au passage les communes d’Aïn El-Türck et Mers El-Kébir qui connaissent un sérieux problème d’éclairage public et qui recensent le plus grand nombre de points noirs, a invité les présidents des APC à revoir leurs contrats de marchés en la matière. «Faites confiance à mon expérience car, pour quelques sous de plus, je préfère des poteaux en aluminium pour leur durée de vie. Là, au moins, je suis sûr que ces poteaux tiendront quatre ans au lieu d’une année. Ces poteaux en fer, il faut les bannir», a insisté le chef de l’Exécutif de la wilaya qui a mis en avant une logique d’austérité pour laquelle la qualité n’a pas de prix. Il faut dire que cet exemple a mis en lumière des rigidités pas souvent acceptables lorsqu’on sait que ces APC ne surveillent pas souvent l’argent public. Des rigidités à mettre souvent sous le compte de la routine. Interrogé, à l’issue de cette rencontre, le P/APC de Bousfer qui vient de procéder récemment au renouvellement de tous les poteaux le long des Andalouses déclarera que cette opération s’est matérialisée par la pose de 80 poteaux en aluminium. Safi Z.


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