Algérie

Coordonner les positions arabes face à l'impact de la crise économique mondiale


Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné, lundi, que la 40e session de la conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) qui se tient à Alger, est «une opportunité pour la coordination des positions arabes» à l'égard de l'impact généré par la crise économique mondiale.
Cette session «est un maillon important dans le processus de l'action arabe commune et une étape exceptionnelle sur la voie du dialogue et de la concertation dès lors qu'elle regroupe toutes les parties à la production dans le monde arabe. Elle permet également de procéder à un échange d'expériences et de vues autour des questions économiques et sociales actuellement posées sur la scène arabe», a précisé le président Bouteflika dans un message adressé aux participants aux travaux de la session, lu en son nom par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République. «L'actuelle session se veut une opportunité pour la coordination des positions arabes à l'égard des développements enregistrés au plan socio-économique mondial et, tout particulièrement, à l'égard de l'impact qu'a généré et, continue de générer la crise économique mondiale sur les indicateurs économiques et sociaux dans tous les pays du monde», a indiqué le chef de l'Etat. Cette rencontre, a poursuivi le président Bouteflika, est «un espace pour rechercher les meilleurs moyens à même de promouvoir le développement socio-économique dans nos pays respectifs partant de la réalité de notre nation et de nos potentialités propres et ressources humaines et naturelles qu'ils recèlent à la seule fin de développer la connaissance, la recherche et la maîtrise de la technologie et d'atteindre l'objectif escompté en l'occurrence l'édification d'une économie arabe compétitive et génératrice de richesses et d'emplois, et tout à fait en mesure d'affronter la crise économique mondiale». D'autre part, le chef de l'Etat a rappelé que cette conférence se tenait dans un contexte marqué par une crise économique mondiale qui dure et «qui ne cesse de prendre de l'ampleur jusqu'à prendre la propension d'une réelle menace pour les économies des Etats devenus incapables de gérer les complications générées au double plan économique et financier». Cette situation «impose plus que jamais, un resserrement des rangs» non pas au regard des liens et dénominateurs communs mais, parce que cela est désormais une «nécessité impérieuse» en partant du principe que le regroupement reste l'un des moyens susceptibles d'alléger les retombées et l'impact de cette situation sur nos pays et de renforcer nos capacités», a insisté le président Bouteflika. Il a souligné également que les «grands» défis auxquels fait face la communauté internationale en raison de la problématique liée à l'énergie, à l'environnement, aux changements climatiques et à l'autosuffisance alimentaire en sus du fléau du terrorisme international, du trafic de stupéfiants et du crime transnational «exigent une démarche globale et, d'autres à caractère régional et international, pour les affronter et réaliser la stabilité sociale, la paix et la sécurité internationales». Et d'ajouter «le monde arabe possède les moyens d'assumer un rôle plus influent en matière de relations internationales tant au plan économique que politique». Le président a souligné la mission «importante» dont est investie la conférence dans le processus de construction de l'édifice arabe, en ce sens que cette dernière dispose d'un large espace de débat autour des questions majeures inhérentes au développement socio-économique dans le monde arabe. La conférence «constitue également le cadre idéal pour approfondir la réflexion sur l'instauration d'un climat favorable à une complémentarité économique à même de permettre aux pays arabes de se montrer plus solidaires et unis face aux grands défis du développement dont ceux liés à l'éradication de la pauvreté et la résorption du chômage», a poursuivi le président de la République. Concernant la promotion de l'emploi des jeunes, le chef de l'Etat a affirmé que «l'Algérie a toujours accordé un intérêt particulier à la promotion de l'emploi des jeunes à travers la réforme des systèmes d'enseignement et de formation afin de les adapter aux exigences du marché du travail». «Tout en encourageant les jeunes à investir le monde de l'entrepreneuriat, notre pays a favorisé l'investissement générateur d'emplois et de richesses dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture et des services dans le cadre d'un plan d'action global de relance économique, de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage», a-t-il ajouté. L'occasion était pour le président Bouteflika de rappeler les programmes de développement d'envergure, mis en 'uvre depuis le début du troisième millénaire, qui ont permis d'opérer une «avancée économique durable», laquelle a consacré le recul du taux de chômage comme le prouvent les indicateurs des organisations internationales concernées. «L'Algérie a, également, inscrit la protection sociale au titre de ses priorités car la considérant comme un des axes du travail décent tel que préconisé par l'Organisation internationale du travail», a-t-il poursuivi précisant que «la modernisation et la promotion du système national de sécurité sociale, notamment à travers la réforme de son mode de financement, a permis d'englober tous les aspects de la protection sociale prévus par les conventions internationales». Pour le président de la République, «la question de l'emploi dans le concept d'un travail décent permettant d'assurer un revenu et de bénéficier d'une protection sociale, ne saurait être appréhendée indépendamment de la problématique de lutte contre la pauvreté». «Il s'agit d'éléments du développement humain dans son sens le plus large auxquels la communauté internationale, représentée par l'ONU, a accordé un intérêt particulier au titre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui tendent, entre autres, à réduire de moitié le taux de pauvreté à l'horizon 2015», a soutenu le chef de l'Etat. «L'Organisation arabe du travail est concernée par cette réflexion. En sa qualité de force de proposition arabe, elle est en mesure d'apporter sa propre contribution en se basant sur la réalité du monde arabe. «Il s'agira pour l'Organisation d'identifier les besoins des générations présentes et futures et de définir les priorités en faisant des objectifs de développement durable qu'elle défendra pour qu'ils soient inscrits au titre des Objectifs du millénaire pour le développement post-2015 à propos desquels les négociations débuteront prochainement», a conclu le président Bouteflika.
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