Algérie

Coopérative des Céréales : Bras de fer entre la direction et le syndicat



Les désormais ex-responsables de la section syndicale venus nous exhiber les conclusions du commissaire aux comptes, s'agissant du déficit cumulé par leur entité disent craindre pour l'avenir de la coopérative et de ses 174 employés et avertissent que, «si ça continue, il y aura une grève à  l'horizon». Une menace que le directeur, M.Djelloul Djeli relativise en évoquant, lui, des menées déstabilisatrices non sans citer des «dossiers noirs» sur ces contradicteurs qui ne voudraient pas, selon lui, s'inscrire dans une démarche entrepreneuriale dictée par l'actualité et la volonté de l'Etat d'embaucher le maximum d'universitaires pour résorber le chômage. Selon ce responsable, joint par téléphone, le déficit est bien réel mais il est imputé aux faibles marges bénéficiaires qui n'ont pas augmenté depuis des années alors que les salaires avaient augmenté à  trois reprises. Le ministère, en collaboration avec la tutelle, l'OAIC,  se seraient entendus sur une base de calcul de 30 dinars pour le quintal stocké alors qu'il stagne depuis longtemps à  10 dinars. Un déséquilibre de la balance qui va amener à  assainir l'effectif contre son corps défendant et assurer par la même cette masse salariale qui tourne autour de 8 millions de dinars/mois. Selon notre interlocuteur, il n'y a pas pléthore d'effectif pour la simple raison que nous avons porté nos points de collecte de 15 à  22 à  travers le territoire de la wilaya. L'inclusion de saisonniers, pour la plupart des contractuels émargeant au DAIP, a été au-delà des impératifs liés à  la campagne moissons battages et labours semailles, une vision liée à  l'absorption du marché local. D'autres griefs ont été, de part et d'autre, évoqués par les belligérants mais trop souvent teintés de subjectivisme et de supputations invérifiables. Au-delà du bras de fer, la tutelle et, a fortiori le syndicat d'entreprise, ont intérêt à  mettre de l'ordre.                      


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