coopération médicale en biomédecine, cancer et greffes d'organes

La secrétaire d'Etat française à la Santé Nora Berra veut institutionnaliser la coopération avec l'Algérie dans le domaine médical, en particulier en biomédecine et pour la maladie du cancer.

La coopération existe et la santé n'est pas un problème politique, a-t-elle indiqué lors d'un point de presse à Alger. Il y a collaboration entre les deux rives qui ne nous a pas attendus, a-t-elle souligné.

Ce qu'on a voulu, c'est l'institutionnaliser, a encore déclaré la Secrétaire d'Etat française.

L'idée est d'aller de l'avant, a-t-elle dit, émettant l'espoir de parvenir à des résultats concrets avant la fin du quinquennat en mai.

Selon elle, cette collaboration n'est pas politique, mais fondé sur des relations de fraternité entre les deux pays eu égard à leur passé commun.

L'Algérie célèbre cette année 50 ans d'indépendance de la France, puissance coloniale pendant 132 ans, acquise par les armes au bout de sept ans et demi de guerre.

Mme Berra, dont le père est d'origine algérienne et qui a fait ses études de médecine à Oran, la grande ville de l'ouest algérien, a expliqué que l'idée était de développer une stratégie de manière à ne pas aligner des projets les uns à côté des autres, lors de ses discussions avec le ministre algérien de la Santé Djamel Ould Abbès qu'elle avait reçu récemment à Paris.

Au cours de son séjour entamé dimanche, la Secrétaire d'Etat a eu une série de discussions avec de hauts membres du secteur de la santé algériens et a visité un le CHU de Bab-el-Oued, axée sur le cancer et les greffes.