Algérie

Coopération euroméditerranéenne : Les bases d'un réseau de facultés de droit



La Méditerranée, espace juridique et économique » a été le thème abordé du 12 au 15 octobre par une trentaine d'étudiants du pourtour méditerranéen lors de la première journée de l'école doctorale de juristes méditerranéens, avec la participation de 17 enseignants chercheurs qui devaient encadrer quatre jours de formation et d'approfondissement juridiques. Lyon : De notre correspondant Les étudiants ont été sélectionnés par chacun des partenaires impliqués : l'Espagne, l'Algérie, le Liban, La Tunisie, Le Maroc et la Syrie. « Cet effort de rapprochement, dit-on, favorisera l'émergence, dans le domaine du droit, d'une véritable culture partagée. » L'objectif est de renforcer des partenariats institutionnels structurés et privilégiés. L'Algérie est représentée par trois facultés de droit, celle d'Alger (université Benyoucef Benkhedda), de Constantine (université Mentouri) et de Tlemcen (université Aboubakr Belkaïd). La leçon d'ouverture devait être présentée par une personnalité éminente, spécialiste de la thématique retenue, Ahmed Mahiou, directeur de recherche émérite au CNRS, ancien doyen de la faculté de droit d'Alger. La faculté de droit Aix-Marseille, qui a accueilli l'événement, a expliqué que « ce réseau traduit la volonté d'inscrire résolument le partenariat euro-méditerranéen dans le champ de la culture qui constitue le fondement et le vecteur d'une relation équitable, avec la conviction que les deux moitiés de l'espace euro-méditerranéen feront, au fil des prochaines décennies, l'expérience de leurs complémentarités historiques ». Lors du lancement de ce projet, lancé par la faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille III par une séance inaugurale le 29 février 2008, les représentants du monde judiciaire, du barreau, du notariat ou encore des juristes d'entreprises avaient souligné l'intérêt que revêtirait à leurs yeux la création d'un lieu de rencontres régulières entre universitaires et juristes de tous les horizons. Il est ainsi prévu que les juridictions, les barreaux, les études notariales ou encore les services juridiques des entreprises de l'Etat hôte ouvrent leurs portes, pour des stages de durée variable, aux étudiants qui suivront la session de l'école doctorale. Par ailleurs, les organisateurs précisent le principe de la vocation à l'itinérance. « Ce n'est qu'à cette condition qu'elle est perçue comme un patrimoine commun à l'ensemble des partenaires qu'il appartiendra à chacun de faire vivre et prospérer dans un esprit de coresponsabilité ». Vaste programme.


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