Algérie

Coopération et paix Algérie-Bahreïn


Coopération et paix Algérie-Bahreïn
La visite effectuée par le ministre des Affaires étrangères bahreïni, cheïkh Khaled ben Ahmed Ben Mohamed ben Khalifa, a constitué une importante opportunité pour évaluer la coopération bilatérale et dresser un état des lieux sur la situation du monde arabe en crise. Au terme de la conférence de presse, tenue conjointement avec son homologue algérien, Mourad Medelci, le caractère « exemplaire » des relations politiques et le « bon exemple » ont ainsi fait l'unanimité des deux partenaires revendiquant une coopération à hauteur des ambitions des deux pays. Une coopération fondée sur le développement du secteur financier en expansion et appelée à être élargie à d'autres domaines, notamment culturel. Dès la fin de cette année, la grande commission mixte tiendra sa deuxième réunion, au Bahreïn, pour 'uvrer à la relance et à l'approfondissement de la coopération économique. Mais, dans le monde arabe de toutes les turbulences, le « rôle naturel » de l'Algérie, basé sur les principes de bon voisinage, de dialogue et de non-ingérence, la prédispose au rapprochement entre l'Iran et le Bahreïn, évoqué par le chef de la diplomatie bahreïni, interpellé sur l'existence d'une médiation algérienne. En vertu du capital de confiance et des traditions d'une diplomatie active, la « plus indiquée », dira cheïkh Khaled ben Ahmed Ben Mohamed ben Khalifa, le « message de paix », ainsi défini par Mourad Medelci, véhicule l'approche algérienne dans la gestion des litiges et des conflits régionaux. Dans son intervention, le chef de la diplomatie algérienne a posé le socle de la politique étrangère de l'Algérie : le respect de la légalité et le refus de toute ingérence dans les affaires intérieures d'un pays souverain. Car, il s'agit bien de cela dans la Ligue arabe, au sortir du sommet de Doha cautionnant l'octroi du siège de la Syrie à une opposition à deux têtes. Les réserves algériennes se fondent sur les dispositions statutaires qui imposent, d'abord, le respect des Etats membres de la Ligue arabe et, ensuite, frappent de nullité la participation d'une entité aux lieu et place d'un Etat membre. « C'est aux Syriens de décider », a martelé Medelci, qui se refuse à toutes interférences dans les affaires strictement syriennes. Dans son environnement immédiat, marqué par la « situation très préoccupante » du Mali, l'Algérie de la non-intervention et du principe sacro-saint du bon voisinage en appelle, comme a tenu à le rappeler Medelci, au « sens de la responsabilité » pour mettre fin au long calvaire des diplomates pris en otage, et qui ont payé au prix fort la mission de paix, de fraternité et de dialogue ». Le message d'espoir se fonde sur le fait que « la raison l'emporte » en définitive pour ces « Algériens qui se sont mis au service du Mali, au terme de sacrifices importants ».
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