Algérie

Coopération et échanges avec des universités françaises


Dans le cadre de la coopération internationale et des échanges internationaux, l'université Saâd Dahlab vient de recevoir une délégation de l'Institut euro-méditerranéen de l'Environnement et des Energies Renouvelables (IEER) de l'Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis (France) et ce, afin de parfaire les relations entre les deux universités pour la mise en place de filières LMD, l'accord sur les thèmes de recherches à développer, l'échange d'étudiants et d'enseignants pour une plus grande mobilité des connaissances, et, enfin, l'élaboration d'une convention-cadre pour la définition des grandes lignes d'une coopération plus étendue entre les deux universités. La délégation française était conduite par le Pr Ourak, directeur de l'ISTV, accompagné de personnalités hautement qualifiées et représentatives de l'université de Valenciennes, alors que du côté algérien, c'est le recteur de l'université Saâd Dahlab, M. Baba Ahmed Abdellatif, qui présidait la délégation, secondé par des doyens et des vice-recteurs de l'université. La séance de travail, qui a regroupé les deux parties, a vu la présence aussi, du conseiller adjoint à la coopération internationale à l'ambassade de France, du représentant de la direction de l'Environnement de la wilaya de Blida ainsi que de chercheurs algériens. Après avoir pris connaissance des potentialités de l'université de Blida en matière d'enseignement et de recherches dans le domaine de l'eau et de l'environnement, surtout après le démarrage d'un nouveau département en «Sciences de l'eau et de l'environnement» à la Faculté des sciences de l'Ingénieur, les responsables français se sont montrés fort intéressés par une coopération qu'ils ont jugée «profitable aux deux parties», d'autant plus que l'université Saâd Dahlab compte développer en offres de formation ou en axes de recherches d'autres spécialités dans le même domaine de l'eau et de l'environnement, comme «le traitement des eaux potables, l'épuration des eaux usées et le dessalement», «la gestion des déchets urbains et industriels», «les changements climatiques et la pollution urbaine», «les énergies renouvelables», et, enfin, «l'érosion et la désertification». De leur côté, les représentants de l'IEER se sont dit disposés à apporter toute l'aide nécessaire à la réalisation de cet ambitieux programme de formation qui permettra à l'université Saâd Dahlab de Blida d'émerger particulièrement dans l'espace euro-méditerranéen et ce, par l'information sur les différents instruments et programmes de coopération existants, la mise en réseau de compétences et de chercheurs, l'initiation de projets dans le cadre des programmes de formation, de recherche et de mobilité européenne, l'assistance technique au montage de projets européens (Tempus, FP7...) et, enfin, la mise en valeur de l'expertise algérienne en faisant appel aux experts algériens dans l'évaluation de projets. Ainsi, l'Algérie, et à travers ses universités, est en train de mettre tous les atouts dans sa manche pour se positionner durablement au sein des nations technologiquement avancées, surtout que le potentiel de recherche scientifique algérien, s'il venait à être utilisé rationnellement et si les crédits nécessaires étaient débloqués, ferait avancer notre pays d'une manière significative vers le nouveau concept d'indépendance technologique, qui est le credo de la mondialisation à outrance prônée par les pays riches, et à leur tête, les USA.


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