Algérie

Coopération économique interarabe, pas la tête à ça !



Coopération économique interarabe, pas la tête à ça !
Les pays arabes dans la tourmente des déstabilisations pratiquement réussies n'ont plus le temps de s'occuper de leur coopération économique interarabe. C'est le cas de l'Egypte. C'est le cas de l'Irak. C'est le cas de la Libye, de la Syrie. C'est également le cas de la Tunisie, et d'autres encore. Quelle coopération à réussir dans le cas des pays du Golfe, où, dit-on dans la presse, le Qatar d'un côté et l'Arabie Saoudite de l'autre, s'impliquent activement dans certaines déstabilisations en cours. Le Bahreïn est menacé de l'intérieur dans son système politique, l'Arabie Saoudite également. Ce sont les chiites bahreïnis et saoudiens qui se révoltent pour obtenir plus de place, plus d'égalité par rapport à leurs concitoyens sunnites. Souder les fractures et rendre impossible toute déchirure du tissu social et surtout politique afin que la paix interne ne soit pas précaire, ne soit pas conjoncturelle, de façon à orienter tous les efforts vers le développement ' Cela est bien clair et constitue même une aspiration collective, une préoccupation dont on ne peut pas cependant dire qu'elle est quotidienne. Seulement, il reste à identifier ce virus qui infecte le tissu social et dont l'incubation est assurée par la classe politique dont des parties sont dépendantes d'influences étrangères. Les contradictions au sein des sociétés sont exacerbées par les classes politiques et ce sont ces dernières qui favorisent la mise de la société dans une situation d'affrontements internes. Dans la lutte pour une émergence hégémonique, ceux qu'on appelle les courants politiques ont investi des créneaux autour de clivages dont le transfert vers les populations ne peut que faire fermenter les germes de la guerre civile. Le processus d'évolution et d'entretien de telles divisions n'a pas cessé malgré les thèses défendues d'une maîtrise de toutes les variables. Dérapages contrôlés' Certainement pas, car il suffirait de regarder vers les pays arabes en proie à des chaos dont on ne peut pas dire qu'ils vont produire une régression féconde. On a déjà assez mesuré les implications des intolérances et des idéologies apparues comme incompatibles sur la cohésion nationale dans chaque pays arabe et par conséquent, sur la sécurité nationale. Quelle place alors dans les préoccupations pour les zones de libre-échange ' Certainement nulle place.


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