Algérie

COOPERATION ALGERO-FRANÇAISE



Le soutien aux start-up et jeunes entreprises est inscrit dans l'agenda de la coopération algéro-française, outre la facilitation de l'accès des produits algériens en Europe.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Il s'agit, selon le président de la nouvelle Chambre de commerce et d'industrie algérofrançaise (CCIAF), Jean-Marie Pinel, qui a animé hier une conférence de presse, d'apporter une assistance aux jeunes promoteurs, des business angels, tout au long du processus de création. Ainsi, des entrepreneurs expérimentés, parmi les 960 adhérents algériens et français de la CCIAF, coacheront de nouveaux ou récents entrepreneurs. Ces derniers bénéficieront d'une expertise technique en matière de business plans et pérennité de leurs idées.Et d'autant, relève le président de la Chambre, qu'«un jeune entrepreneur coaché a deux ou trois fois plus de chances de pérenniser son activité que celui qui ne l'est pas». Voire, la CCIAF apportera son expertise en matière d'ingénierie financière et montage de sociétés d'investissements, hors toute implication financière directe. Les entreprises qui exercent dans le domaine des technologies de l'information et de la communication notamment figurent parmi les nouvelles sociétés ciblées par ce type de soutien, selon Jean-Marie Pinel. Dans ce but, la Chambre organisera durant les prochaines semaines des séminaires de vulgarisation. Une démarche qui s'inscrit dans la démarche que la CCIAF, une association française de droit algérien et agréée le 21 février 2011, développe pour booster le partenariat algéro-français. Un partenariat qui «se passe bien», selon le président de la Chambre, satisfait notamment par les nombreuses opportunités d'affaires générées par les rencontres de PME françaises et algériennes, organisées en mai 2011 à Alger. Et cela même si le président de la Chambre ne s'est pas prononcé sur l'accord du constructeur automobile Renault pour l'implantation d'une usine de fabrication en Algérie, estimant néanmoins qu'il est normal que les discussions durent longtemps. Et nonobstant le fait que «l'Algérie ne passe pas pour être un exemple de fluidité administrative», dira Jean-Marie Pinel, soucieux toutefois de respecter la souveraineté algérienne en matière de réglementation et convaincu que des contraintes similaires se posent ailleurs. Comme le représentant de la CCIAF n'a pas manqué de déplorer «les conditions de marché en Europe (qui) ne sont pas très favorables » aux produits d'exportations algériennes hors hydrocarbures. Or, la CCIAF œuvre justement à améliorer ces conditions, dans le souci de renforcer les relations bilatérales équilibrées. A ce propos, Jean-Marie Pinel évoque des contacts «en cours» avec des représentants de la grande distribution en vue de permettre l'écoulement meilleur de produits algériens, en France, voire en Europe.




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