Algérie

Coopération algéro-française


Coopération algéro-française
L'impulsion d'une dynamique d'investissement et le développement du partenariat figurent au c'ur des relations algéro-françaises. Avec l'assainissement du climat des affaires dans le pays, l'Algérie est devenue un pays extrêmement attractif pour les entreprises françaises, comme l'ont souligné, en diverses occasions, les pouvoirs publics.L'Ambassadeur de France en Algérie, M. Bernard Emié, a assuré, lors de sa récente visite à Oran, que le développement économique est au c'ur de sa mission en Algérie et que le renforcement du partenariat est "une priorité stratégique".Le diplomate français a souligné la volonté de son pays à "reconquérir sa place de premier partenaire" tout en estimant que le partenariat économique algéro-français est en déca des attentes et les deux pays s'attellent à trouver les voies et moyens pour booster la coopération et relancer les affaires.Le cap de ces relations a été fixé en décembre 2012 lors de la visite d'Etat du président François Hollande en Algérie.Pour M. Bernard Emié, "il s'agit de construire et continuer à faire fructifier le partenariat stratégique scellé entre la France et l'Algérie".Les échanges entre les deux pays se sont élevés à 10 milliards d'euros en 2013. La France est le premier investisseur étranger hors hydrocarbures et se positionne comme le premier recruteur étranger en Algérie. Dans ce cadre, 450 entreprises françaises sont présentes en Algérie et ont créé quelque 40.000 emplois directs, ainsi que plusieurs milliers d'emplois indirects.Plusieurs projets témoignent de cette coopération économique entre les deux pays. L'usine de production de véhicules Renault à Oued Tlelat, inaugurée lundi par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est l'un des exemples les plus achevés de ce partenariat dont les Français souhaitent le développement.Ce type de projet permet la densification du tissu industriel. Le pays a, d'ailleurs, fait montre de sa forte intention de relancer son industrie.Et ce type d'industrie permet également le transfert de technologie et le développement d'un réseau de PME dans le cadre de la sous-traitance gravitant autour de l'usine Renault. A terme, le projet permettra de créer quelque 1.200 emplois, ainsi que des milliers d'emplois indirects.D'autres exemples renforcent cette vision. Il s'agit, notamment de l'usine Sanofi à Sidi Abdallah (Alger), et Alstom à Annaba. Il y a lieu également de signaler la présence en Algérie de nombreuses entreprises emblématiques de l'industrie française qui activent dans le cadre d'un partenariat, notamment l'usine Lafarge à Oggaz (Mascara) et Alver Saint Gobain (Oran) ainsi que de nombreux accords de coopération entre l'université d'Es-Senia et des universités françaises.Par ailleurs, un autre projet est en voie de concrétisation. Il s'agit de la création de deux sociétés mixtes algéro-françaises dans les domaines de la viande bovine et des céréales. Elles permettront de transmettre le savoir-faire français dans ces domaines en Algérie.Un autre projet de développement de la filière laitière en Algérie a été mis en œuvre avec Bretagne Commerce International dans les wilayas de Souk Ahras, Blida et Relizane. Les résultats obtenus sont qualifiés de "satisfaisants" en termes de production laitière, de progression des élevages laitiers, de transfert de technologie et de formation.Lors de sa récente visite à Paris, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb et son homologue Emmanuel Macron ont émis le v'u de faire progresser les projets d'investissement de leurs entreprises, notamment dans les secteurs du BTP, des transports, de l'énergie, de la santé et de l'agro-alimentaire.Par ailleurs, dans le cadre du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) et du suivi de tous les projets de partenariat dans les différents secteurs de l'économie, de l'éducation et de la formation, finalisés ou en voie de l'être, une soixantaine de projets industriels en co-production ont été identifiés et couvrant la totalité des secteurs de l'industrie, notamment en ce qui concerne la sous-traitance à l'industrie électrique, l'industrie manufacturière, l'industrie navale, l'industrie de la chimie, l'industrie agro-alimentaire, le BTP et l'électronique, entre autres.En décembre 2013, Amara Benyounes, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, avait indiqué que "l'Algérie est devenue un pays extrêmement attractif pour les entreprises françaises, et ce, pour plusieurs raisons : c'est le seul pays politiquement stable de la région, avec des indicateurs macroéconomiques au vert, qui a épongé toute sa dette extérieure et dispose d'un pouvoir d'achat et d'un marché importants". Il a réaffirmé, à cette occasion, l'engagement du président Abdelaziz Bouteflika et des responsables à différents échelons à "assainir le climat des affaires" dans le pays.De nombreux responsables politiques et hommes d'affaires français ont souligné, à plusieurs reprises, leur préférence pour le marché algérien. Les relations commerciales ne suffisent pas. Ce que veulent les deux partenaires c'est la création d'une synergie, une dynamique d'investissement productif dans plusieurs secteurs. Parmi les secteurs qui intéressent les opérateurs français, on citera la mécanique, la chimie, l'industrie agroalimentaire, la santé et la fabrication de médicaments.


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