Algérie

Coopération algéro-brésilienneDe nouvelles perspectives économiques



Coopération algéro-brésilienneDe nouvelles perspectives économiques
Sortie n Amara Benyounes a appelé, hier, au renforcement de la coopération économique entre l'Algérie et le Brésil.«L'expérience économique brésilienne intéresse l'Algérie du fait que le Brésil fait partie des grands pays émergents qui ont connu un décollage économique exceptionnel», a déclaré à la presse le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, hier, lors de la journée de mise en relation d'affaires algéro-brésilienne, organisée à l'hôtel El-Aurassi.M. Benyounes a, en effet, incité les entreprises algériennes et leurs homologues à «explorer des opportunités pour créer davantage de nouveaux contacts d'affaires pouvant contribuer à l'émergence de joint ventures et à l'approfondissement des relations économiques entre les deux pays». «L'Algérie est le deuxième partenaire commercial du Brésil en Afrique et dans le monde arabe», a indiqué, de son côté, le vice-ministre du Développement de l'investissement et du Commerce extérieur brésilien, Ricardo Schaefer. Ce dernier souhaite le renforcement des relations économiques et des échanges commerciaux entre les deux pays. Pour ce faire, il a plaidé pour «la création d'une plateforme d'affaires avec l'Algérie en vue d'accroître les échanges commerciaux entre les deux pays et créer de l'emploi».Estimant que les relations politiques sont «stables», M. Schaefer dira : «Nous avons établi un dialogue stratégique entre le Brésil et l'Algérie. Cela permet de travailler sur un agenda qui sera formé d'un groupe de commerce et investissement qui permettra d'intégrer les investissements brésiliens en Algérie à travers l'installation des entreprises brésiliennes en Algérie pour élargir ce travail.»Pour l'hôte de l'Algérie, qui déplore que les échanges soient concentrés sur un nombre très limité de produits, il est nécessaire de «rapprocher les politiques industrielles entre les deux pays.» car «la coopération industrielle pourra réaliser des échanges, s'élargir davantage sur d'autres produits», d'autant que «les économies du Brésil et de l'Algérie sont complémentaires». Pour le responsable brésilien, les deux pays peuvent coopérer dans plusieurs domaines, à l'exemple de l'agro-industrie et de la pharmacie. En outre, «le Brésil développe une politique tournée vers la biotechnologie, on peut coopérer dans ce sens». A signaler que des rencontres (B to B) ont été organisées, en marge de cette journée, entre les opérateurs algériens et brésiliens, notamment dans les secteurs de la sidérurgie et de la métallurgie, de la pharmacie, de l'agriculture et des transports. Il est important de savoir que les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 3,406 milliards de dollars au cours des dix premiers mois de 2013, selon les chiffres communiqués par les organisateurs du forum.S. L.




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