Algérie

Coopération algéro-allemande


Coopération algéro-allemande
L'Association arabo-euroméditerranéenne pour la coopération économique (EMA), organisera, le 15 septembre prochain, à Hambourg, en Allemagne, en partenariat avec l'ambassade d'Algérie à Berlin, une mission d'affaires à l'occasion de la tenue de la journée économique sur l'Algérie.Algériens et Allemands vont ainsi se retrouver pour parler affaires, coopération et explorer des pistes de partenariat dans les secteurs de l'industrie, des infrastructures et de l'énergie, entre autres.Près de 80 entreprises allemandes y prendront part. Des réunions de mise en relation et des entretiens B to B seront organisés à l'occasion de cette rencontre.Le bilatéral s'est fortement développé ces dernières années et les deux pays veulent le resserrer davantage et étendre la coopération à un panorama de secteurs, en dehors des hydrocarbures et de l'électricité. Un point sombre cependant dans le tableau idyllique des relations bilatérales : Desertec, un projet pas très abouti dans les énergies renouvelables, a été mis en veilleuse, et la bonne volonté des deux Etats n'aura pas permis de le relancer.De grosses pointures de l'industrie et de l'électricité allemande, à l'exemple de Bosch et de Siemens, se sont retirées, laissant le projet en rade. Bosch a invoqué des difficultés économiques pour justifier cette défection, Siemens un recentrage d'activités.Ce retrait, certains ne le lient, cependant, non pas à des difficultés économiques, mais au manque de volonté politique de la part du gouvernement allemand qui ne semble pas intéressé par ce projet. L'Algérie, qui pouvait tirer profit de Desertec, perdrait, elle, énormément, en matière d'énergies renouvelables si ce projet était mis de côté. Le pays prône en théorie une politique soutenue sur les énergiesrenouvelables.Certes, des projets de moindre envergure ont été réalisés, mais il reste beaucoup à faire dans le solaire et dans l'éolien. Une loi permettant aux producteurs impliqués dans les énergies renouvelables de vendre de l'électricité d'origine solaire à des distributeurs à des prix définis en fonction d'un ensemble de paramètres dont le coût des installations a été adoptée. Mais son application se fait attendre.Des experts allemands ont animé plusieurs séminaires en Algérie pour expliquer les procédures de tarification de l'électricité issue des énergies renouvelables ayant cours dans de nombreux pays, l'Allemagne comprise. Cette loi n'implique pas une majoration des prix de l'électricité produite par Sonelgaz ou par d'autres entreprises.Le client final n'est pas concerné par ces nouvelles procédures. Pas d'augmentation donc des prix de l'électricité dans l'immédiat. C'est toujoursl'Etat qui va subventionner le différentiel des prix. C'est ce qu'on appelle les subventions implicites ou indirectes. L'aide de l'Etat porte aujourd'hui sur les prix de l'énergie (électricité, gaz, essence, gasoil) et du loyer ; des prix qui ne couvrent pas les charges d'exploitation ou l'amortissement de la dette des entreprises ni leur développement économique. C'est en fait le Trésor public qui prend en charge les subventions non pas à travers le budget de l'Etat, mais par le rachat des dettes des entreprises publiques.NomAdresse email


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