Algérie

coopération algéro-allemande



Fin de la visite du chancelier Schröder à Alger La coopération algéro-allemande remise sur les rails La visite de deux jours en Algérie du chancelier allemand Gerhard Schröder a permis de remettre sur les rails la coopération algéro-allemande, en veilleuse depuis la fin des années 1990. Durant les années 1970, l?Allemagne a, rappelle-t-on, joué un grand rôle dans l?industrialisation de l?Algérie. Avant que l?Algérie et l?Allemagne ne se perdent de vue, les autorités algériennes ont également eu recours, pendant de longues années, à l?expertise allemande dans les différents segments de l?économie nationale. Les échanges économiques entre les deux pays se sont cependant réduits durant la dernière décennie au point de se limiter à des domaines très restreints (industrie électrique et détergents). La décision prise par les autorités allemandes d?installer en Algérie, dès novembre prochain, d?un coordinateur des relations économiques algéro-allemandes pour « la promotion et le développement durable des relations commerciales et des partenariats industriels entre les deux pays » et les contrats signés, hier, entre des entreprises algériennes et allemandes rendent compte de la volonté des deux pays de rattraper le temps perdu. Une volonté soutenue par une grande convergence de vue sur les grands dossiers de la politique régionale et internationale. Soutien politique franc La relance de la coopération algéro-allemande entamée lors du voyage effectué par le président Bouteflika en Allemagne en avril 2001 a bénéficié ainsi d?un soutien politique franc des Présidents des deux pays. Dans un discours prononcé hier, à la clôture des travaux du forum des hommes d?affaires algéro-allemands, le chancelier Schröder a exprimé sa volonté de jeter les bases pour une « coopération étendue » avec l?Algérie. Gerhard Schröder a mis, par ailleurs, en valeur le caractère attrayant du marché algérien pour les investisseurs étrangers, notamment allemands. « Nous avons ressenti que l?Algérie a emprunté une nouvelle voie et engagé des réformes internes consacrant l?économie de marché et que ce pays est devenu de plus en plus attrayant pour les investisseurs étrangers, notamment allemands », a déclaré le chancelier. Et d?ajouter que l?intérêt de l?Allemagne pour le marché algérien est « davantage facilité par les relations politiques traditionnelles très bonnes entre les deux pays ». Gerhard Schröder a en outre assuré le président Bouteflika de son « soutien » dans sa politique de réforme et d?ouverture sur le monde extérieur. Le président Bouteflika a, pour sa part, exhorté les entrepreneurs allemands à venir investir en Algérie dans différents secteurs d?activité. « J?invite la communauté d?affaires allemande à explorer toutes les opportunités, particulièrement celles offertes dans les domaines du bâtiment et de la construction, des infrastructures de base, de la mécanique, de la sidérurgie, de l?électricité, de la pétrochimie et des secteurs de services », a indiqué le chef de l?Etat dans un discours prononcé devant des hommes d?affaires allemands. Pour souligner le caractère attrayant du marché algérien, le président Bouteflika a rappelé « l?excellente situation macroéconomique du pays ». A ce propos, il a indiqué que la croissance économique « dépassera les 5,8% en 2004 », alors que le chômage « a amorcé une baisse, depuis 1999, pour atteindre 20% en 2003 ». « Ces résultats traduisent la mise en ?uvre d?une stratégie économique centrée sur le retour à la paix et le renforcement de la cohésion sociale, le rétablissement et la stabilité des grands équilibres macroéconomiques, un réajustement de l?environnement d?affaires, l?assainissement de la gouvernance économique et l?utilisation rationnelle et efficace de la dépense publique », a souligné M. Bouteflika. Le chef de l?Etat a ajouté que l?Algérie dispose maintenant d?« un cadre solide pour le développement économique, la mobilisation de l?investissement et l?essor durable des activités commerciales et industrielles ». Cet espace économique favorable aux affaires et aux investissements est basé, a-t-il dit, sur les principes « irréversibles » de la liberté économique et de la transparence, qui inspirent maintenant aussi bien l?action du gouvernement que celle des opérateurs. Tout en annonçant son intention de renforcer le secteur privé, le chef de l?Etat a prévenu le partenaire social que les réformes allaient se poursuivre à un rythme soutenu maintenant que la cohésion sociale a été renforcée. Le président Bouteflika a indiqué que l?Etat a prévu d?investir une enveloppe de 50 milliards de dollars sur 5 ans pour consolider la croissance économique.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)