Algérie

Convocation du comité central du FLN


Convocation du comité central du FLN
L'équipe de M. A.Belayat a encore essuyé un revers jeudi dernier avec une fin de non-recevoir affichée par les services de la wilaya d'Alger concernant la délivrance de la fameuse autorisation qu'on cherche désespérément à obtenir depuis une semaine pour organiser une réunion extraordinaire du Comité central (CC) du parti FLN.Annoncée une première fois pour le jeudi 13 et le vendredi 14 à l'hôtel Mazafran de Zeralda, selon les termes d'un communiqué transmis par le chargé du secrétariat de l'information et de la communication, M. Kassa Aïssi, la session extraordinaire du Comité central (CC) a été reportée aux 19 et 20 février, «à cause, explique-t-on, du deuil national observé à la suite du crash de l'avion militaire», mais ni la première ni la seconde demande (réactualisée) n'ont obtenu le quitus de la wilaya d'Alger. «C'est un déni d'administration, car cette dernière ne veut ni accuser réception de notre demande, ni dire qu'elle la rejette !», a lâché, hier, M. Kassa Aïssi dans un entretien téléphonique. Ce dernier, se référant à l'article 9 du règlement intérieur du CC issu du 9e congrès, précise que la démarche est logique et ne soufre d'aucun quiproquo, car l'ensemble des dispositions politiques, organiques, juridiques et organisationnelles permettant la convocation du Comité central du parti FLN en session extraordinaire en vue de pourvoir au poste de SG du parti resté vacant depuis le 29 janvier 2013, ont été respectées.«Nous avons réuni 257 signatures des membres du CC (ndlr, sur 328 membres au total) qui adhèrent à la tenue d'une session extraordinaire du CC, soit plus des deux tiers exigés par le règlement intérieur du parti, qu'est-ce qu'on veut encore de nous '», s'est interrogé M. Kassa Aïssi. Ce chiffre concernant les signataires de la pétition en question est bien évidemment contesté par M. A.Saâdani et les siens. «De quoi a peur M. A.Saâdani s'il affirme qu'il a la majorité du CC en sa faveur '», s'interroge M. Aïssi. Une interrogation qui impose une autre réplique, car les pro-Saâdani se demandent dans ce sillage, quant à eux, «pourquoi ils ne viennent pas soumettre la pétition au SG et le contraindre à l'intérieur des structures du parti de tenir une session extraordinaire du CC '».Pour M. Kassa Aïssi, «l'administration qui continue à considérer que nous n'avons pas la qualité pour demander une session extraordinaire, veut tout simplement nous mettre dans une situation contradictoire, c'est-à-dire voir apposer la signature du SG M. Amar Saâdani sur la demande, alors que fondamentalement nous ne lui reconnaissons pas ce titre !».Pourtant, dira-t-il avec dépit, «la même wilaya a donné l'accord pour l'organisation de la session du 29 janvier, alors que parmi l'un des signataires de la demande introduite dans ce sens a été candidat sur une autre liste lors des dernières législatives et il a de ce fait perdu sa qualité de membre du Comité central, mais on n'a pas été trop regardant pour cette grave entorse et l'on a fini contre toute attente par remettre l'autorisation aux demandeurs».En tout cas, le développement des événements conforte les déclarations du chargé de la communication du FLN, M. Bouhedja, qui nous disait à ce propos que l'équipe de M. A.Belayat n'obtiendra jamais l'autorisation pour tenir une session extraordinaire du CC, car soutenait-il, «ils ont emprunté une voie illégale, parque c'est au SG du parti, M. Amar Saâdani, reconnu en que tel par la conformité réglementaire, de convoquer la session extraordinaire». Non sans lancer un appel à «la sagesse et au dialogue» pour réunir les rangs. Belayat et les siens devront-ils dans ce climat qui leur est foncièrement défavorable choisir d'autres modes opératoires pour bousculer M. Amar Saâdani, qui se trouve être, vraisemblablement, toujours soutenu par le clan présidentiel ' Mais, quelle que soit la réponse à la question, l'équipe de M. A.Belayat ne fait pas preuve de baisser les bras. «Nous allons nous déplacer demain (ndlr, dimanche 16 février), en nombre et accompagné de sénateurs et de députés du parti, au siège de la wilaya d'Alger pour obtenir l'autorisation d'organiser la session extraordinaire du CC les 19 et 20 février», nous a déclaré M. Kassa Aïssi. Ce dernier, sans être trop explicite, affirmera que «toutes les options sont envisagées dans ce conflit politico-administratif, et nous avons plusieurs moyens à faire valoir pour obtenir gain de cause».


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