Algérie

Conventions signées pour leur mise en 'uvre



Conventions signées pour leur mise en 'uvre
Jadis fer de lance du sport national, le sport scolaire et universitaire estmal-en-point. En lieu et place des grands champions qui en sortaient, c'est ledésert. Ces deux rampes de lancements du sport national ne sont plus les vecteurs de producteurs de sportifs de haut niveau qui valaient des satisfactions au pays.L'engouement voué aux compétions scolaires s'est altéré. Puisque l'activitén'attire plus de monde. Des irrégularités qui sont de nature à provoquer plus de cassure entre les sportifs et l'événement. Il est moribond, diraient ceux qui ont la charge des enfants à l'école. Le mal est tellementprofond que les acteurs en charge de la question ont jugé impératif de mener la réflexion pour faire un diagnostic sans complaisance de la situation. Les résultats sont clairs. Le manque de concertation entre les ministères de la Jeunesse et des Sports et de l'Education nationale; l'absence d'engouement et de motivation des enseignants d'éducation physique; l'insuffisance et le problème de formation du personnel d'encadrement; absence de volonté politique; non mise à niveau des acteurs de l'Education et faible communication entre les départements ministériels; non prise en compte de l'évolution de la carte scolaire etc. Consignées dans un document produit le 11 novembre 2009, les difficultés relevées ont été passées en revue pour leur trouver des solutions. Il est impératif pour l'Algérie, qui dispose d'un potentiel énorme en matière de sport, d'inclure ce secteur dans sa stratégie de développement. Il faudrait à cet effet, une dynamique de groupe et s'appuyer sur le secteur scolaire et universitaire. Plusieurs conventions, ont été signées dans la perspective de la mise en ?uvre d'un plan d'action de relance du sport scolaire universitaire en Algérie. Cette relance du sport scolaire universitaire est un impératif, estiment les autorités algériennes qui entendent en faire un tremplin pour le développement du sport d'élite dans le pays. Les fédérations et ligues régionales, ont reçu le programme. Selon l'agenda en vigueur au ministère en charge des sports, les ligues régionales vont se réunir pour débattredu sujet.Lancement d'un programme de relance du sport universitaire La pratique sportive doit être intensifiée dans le système national d'enseignement au niveau de tous ses paliers, de l'école à l'université. Elle doit, également, êtreaccompagnée par une véritable relance des compétitions sportives scolaires etuniversitaires. Les infrastructures nécessaires existent dans la plupart des cas, et doivent être créées là où elles font, encore, défaut. L'encadrement devra, également, être renforcé à cette fin». L'objectif de troismillions de licenciés dans le sport scolaire et universitaire, proposé par le secteur, est réaliste. La pratique sportive en milieu universitaire est appelée à connaître un nouvel essor, après la signature à Alger d'une convention entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L'objectif visé par les deux parties est de promouvoir et réorganiser les activités physiques et sportives dans les milieuxuniversitaires. Le document signé prédéfinit l'apport de chacune des deux parties pour la réalisation de cet objectif et imprégner au sport universitaire une nouvelle dynamique en fonction des exigences de la carte sportive nationale. L'accord porte essentiellement sur «une utilisation conjointe et rationnelle des moyens disponibles au niveau des deux secteurs, notamment, les infrastructures sportives et les résidences universitaires, tout en mettant en place un programme d'entretien et de maintenance des différentes installations, conformément aux conventions préétablies». Il est également prévu de mettre à la disposition du MJS des résidences universitaires pour permettre aux fédérations sportives nationales et aux ligues de mettre en application leurs plans d'action sur l'ensemble du territoire national», a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, en marge de la signature de la convention. En retour, le MJS s'engage à «réaliser de nouvelles installations sportives au sein des établissements et des cités universitaires, pour garantir l'essor du sport algérien à travers une animation répondant aux exigences de la carte sportive nationale», a ajouté M. Tahmi. Les deux ministères aspirent également à augmenter le nombre des associations sportives au niveau des établissements universitaires «pour permettre à un maximum d'étudiants de pratiquer le sport qui leur convient».Une meilleure prise en charge du secteur est impérative Si le secteur du sport est capable de contribuer aux objectifs de développement, notamment en matière de résultats dans le pays; il est nécessaire de rendre explicite cette contribution. Cette visibilité permettrait d'orienter les actions à mettre en ?uvre afin de tirer profit du potentiel existant.En Algérie, des statistiques sur le secteur du sport sont complètement faussées. Il faudrait dès lors identifier des méthodes et des mécanismes pouvant permettre la prise en charge du sport dans la définition des politiques de développement. Ceci devrait être possible sans pour autant avoir à engager des fonds supplémentaires pour créer des structures spéciales ou des mécanismessupplémentaires. Le dispositif pourrait déjà se reposer sur les structures existantes. Il conviendrait avant toute chose, de considérer le sport comme une activité primordiale et d'en déterminer une définition qui permettrait de couvrir les activités de base du sport et les autres acteurs du mouvement sportif directement ou indirectement touchés par ce secteur (la direction technique nationales, les centres de formation, les encadreurs confirmés). Tout cela, ne suppose pas que le secteur du sport n'est pas pris en compte dans l'établissement des secteurs à développer dans le pays, mais stipule juste que le manque de données spécifiques, n'ont pas été recensées dans ce secteur, ce qui à empêché sa visibilité afin d'accéder aux opportunités qu'il offre. En nette perte de vitesse, le sport algérien, sans être trop alarmiste, on peut dire qu'il est en perte de vitesse sur le plan international, en général, et au niveau africain, en particulier. Il est loin le temps où les sportifs algériens étaient les terreurs des sports continentaux. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tehmi, a été d'ailleurs l'un des plus critiques à l'égard des équipes dirigeantes déchues. Il a toujours reproché aux équipes sortantes une gestion non conforme des différentes disciplines et a toujours exigé une évaluation de ce qui a été fait pour repartir sur de nouvelles bases. Aujourd'hui, le sport algérien ne peut s'enorgueillir d'aucune couronnecontinentale en sa possession, hormis celle du handball après 20 ans de vaches maigres.Y. B.




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