Algérie

Convention de branches dans le secteur de la presse : Un cadre juridique de référence pour le journaliste



Convention de branches dans le secteur de la presse : Un cadre juridique de référence pour le journaliste
Photo : Fouad S. Comment rendre la presse plus  professionnelle, c'est toute la problématique qui agite aujourd'hui la corporation et les spécialistes de la communication  qui estiment  qu'il y a lieu, de faire une sorte d'assainissement, de mise à  niveau. Tout  un programme qui implique la primauté de la qualité, de la professionnalisation de ce métier dont la gestion a  longtemps été frappée du sceau de la vison  à  court terme. A une presse pluraliste s'est juxtaposée d'une manière mécanique une pluralité de statuts, selon les moyens de chaque titre et des fois selon le secteur, médias lourds comme la télé, la radio ou simples tabloïds. Pourtant, on reconnaît que le journaliste, c'est d'abord un salarié qui a droit à  une protection sociale, à  une promotion de carrière, etc. C'est ce que prévoient en principe les dispositions des conventions de branches qui sont une sorte de pacte entre éditeurs, en fait les employeurs, et les journalistes. Ceux-ci reconnaissent qu'il est temps «Â de mettre fin à  l'anarchie caractérisant le secteur et ce depuis de longues années déjà ». Les partenaires sont d'accord  que ce document doit àªtre négocié car il y a, de part et d'autre, beaucoup de droits et de devoirs. En terme de rémunérations et de salaires, d'abord où l'on  estime qu'il «Â  est inconcevable que chacun ait  sa propre grille. »Le journaliste qui ne doit pas àªtre paupérisé, en reprenant une déclaration du ministre en charge du secteur a droit  à  un minimum, en obligeant, à  titre d'exemple à  «Â l'application d'un salaire minimum au dessous duquel il ne faut pas descendre » disent les journalistes. Suivent encore, cette obligation légale  de «Â le déclarer à  la sécurité sociale, lui assurer le droit à  la formation et au recyclage, au logement… »Combien de fois a-t-on entendu parler de journalistes qui n'avaient même droit à  une convention de travail pour les prémunir de certains risques pour ne pas dire d'abus et des aléas de la vie d'une manière générale.Au-delà du volet salaire , la profession souffre déjà d'un cadre, le code de l'information, considéré aujourd'hui  comme dépassé – datant de 1983- et dont on appelle la nécessaire actualisation. Il sert,  lui aussi, de garde-fou pour la corporation.


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