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CONTROLE TECHNIQUE DES VEHICULES :Plus de 2.500 voitures et 800 camions interdits de circulation



La réglementation régissant actuellement le secteur, serait-elle devenue obsolète, au point où un contrôle technique, est devenu une simple formalité, qui ne fait pas obligation, à ceux qui s'y soumettent, de rendre conforme leur véhicule aux normes de sécurité en vigueur. Selon des sources autorisées, plus de 3.000 véhicules interdits de circulation par les services du contrôle technique, circulent toujours à Oran.
La ville d 'Oran est plus que décidée à en finir avec les véhicules vétustes, qui constituent un grave danger. Les mesures décidées et mises en 'uvre ces derniers jours, sont révélatrices de cette évidence. Près de 2.500 véhicules viennent d'être interdits de circulation et ce, après avoir subi des examens techniques. L'état général du véhicule, l'équipement et la signalisation tiennent une place prépondérante, en matière de sécurité routière. Et toute défiance peut conduire à l'interdiction de circulation, par les services concernés. Sur le terrain, la réalité est toute autre. Certains véhicules sans rétroviseur, d'autres sans système de freinage adéquat, dépourvus de feux, continuent de circuler en toute quiétude. Présentant un grand danger, ces voitures, sont à l'origine de beaucoup d'accident de la route. Au centre ville, la circulation dans les rues Larbi Ben M'hidi et Mohamed-Khemisti est bloquée dès les premières heures. La route d'Oran ne désemplit pas, toutes sortes de voitures sont mises en circulation alors que les véhicules ne répondant plus aux normes de la circulation sont perceptibles. Cela se passe au moment où les services de prévention, contre les accidents de la circulation, redoublent de campagnes de sensibilisation appelant les automobilistes à plus de vigilance. En clair, les voitures détériorées sont souvent les premières causes des accidents de la circulation, vu les défaillances de leurs équipements, à l'exemple des systèmes de freinage et de leurs feux arrière. Concernant les bus vétustes « La presse n'a cessé d'évoquer ce problème de bus dont l'âge moyen est de plus de 15 ans. Malheureusement aucune mesure salutaire n'a été prise par les autorités. Nous avons donc décidé, à notre tour, de réagir en n'empruntant plus ces corbillards », témoigne un citoyen. En réaction aux nombreux accidents enregistrés ces derniers temps, les usagers des transports urbains dans une wilaya à l'Est du pays, ont décidé de réagir en faisant entendre leurs voix. Ils appellent au boycott des bus de transport urbain « vétustes » qui représentent des dangers réels .Cet appel a été lancé suite à un incendie qui a ravagé un bus, dans lequel 90 personnes, sont sorties indemnes, in extremis. Cet état de vétusté est souvent responsable des accidents suite aux pertes du système de freinage. Les poids lourds et les camions de différents tonnages ne sont pas en reste puisque ce sont près de 800 camions, qui viennent d'être mis à l'arrêt. Les véhicules de transport des voyageurs, transports en commun et taxis n'ont pas échappé aux mesures annoncées. Près d'une cinquantaine de bus et une quarantaine de taxis sont désormais interdits de rouler. Un ultimatum d'un mois leur a été accordé en vue de procéder à la réparation des défections signalées. «Passé le délai accordé, la mise à l'arrêt des véhicules vétustes est définitive», apprend-on auprès des services en charge du contrôle technique des véhicules. Ces décisions constituent une première dans les annales de la wilaya d'Oran, connue pour son parc automobile important, et la saturation de ses routes et cela du matin au soir. Le ton est désormais aux sanctions. Les véhicules interdits de circulation sont donc appelés à l'immobilisation, faute de quoi, leurs propriétaires feront l'objet de lourdes amendes allant de 20.000 à 50.000 DA et des peines de prison ferme ainsi que de 2 à 6 mois de retrait de permis ou à son annulation en cas de récidive.




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