Les automobilistes sont confrontés à un véritable calvaire à chaque passage devant les services de contrôle des véhicules.
Pris entre l'enclume du respect des délais de rigueur et la nécessité d'être à jour pour ne pas se mettre en porte à faux par rapport à la réglementation et le marteau que représente le parcours du combattant pour faire expertiser son véhicule, l'automobiliste est ainsi souvent amené, contraint et forcé, à risquer l'amende et éventuellement des poursuites judiciaires en attendant que les portes du contrôle technique s'ouvrent devant lui. Après plusieurs tentatives pourtant matinales, les automobilistes sont nombreux à rebrousser chemin faute d'avoir la chance de figurer sur la liste du quota quotidien autorisé par le ministère des Transports, un quota déjà bouclé avant l'ouverture des ateliers.
Face aux protestations des automobilistes qui n'en peuvent plus d'être ainsi ballottés depuis plusieurs jours d'un centre à un autre de la capitale, le chef du centre de Cheraga, qui a ordonné la fermeture du portail du centre à 8h30 alors que des dizaines de véhicules étaient stationnés dans les rues avoisinantes, n'avait d'autre solution à proposer que d'inviter les automobilistes à se plaindre auprès du ministère de tutelle pour revoir les quotas imposés aux agences de contrôle technique des véhicules. Cette pression exercée sur les centres d'expertise, manifestement insuffisants en nombre pour répondre à la forte demande générée par l'augmentation exponentielle du parc automobile, favorise les comportements de passe-droit, le phénomène de la corruption, voire, plus grave encore, le laxisme et la complaisance dans l'expertise des véhicules.
Le planning et les rendez-vous de visites périodiques qui tiennent lieu de convocation pour les automobilistes ne sont pas une garantie pour faire expertiser son véhicule à la date fixée. C'est au petit bonheur la chance. Les responsables en charge du secteur des transports doivent impérativement se pencher sur ce problème qui empoisonne la vie des automobilistes, occasionne un manque à gagner pour l'économie du pays quand on voit toutes ces heures de travail perdues du fait de l'absentéisme et pénalise le citoyen par un dysfonctionnement du système dont il n'est en rien responsable.
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Posté Le : 25/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Omar Berbiche
Source : www.elwatan.com