Algérie

Contrôle technique automobile 13 agences fermées en 2011



Contrôle technique automobile
                                    13 agences fermées en 2011
Sanction - 56 contrôleurs ont vu leur agrément retiré provisoirement (deux ou trois mois) durant l'année 2011, dont un à titre définitif et un autre a fait l'objet d'un avertissement.
Ces chiffres ont été communiqués, ce matin, par le directeur général de l'Etablissement national du contrôle technique automobile (Enacta), Abdallah Leghrieb. Le nombre des agences de contrôle technique fermées en 2011, à savoir 13, est en légère hausse.
En 2010, une dizaine ont été fermées, selon ce même responsable. Concernant les infractions commises par ces agences, M. Leghrieb, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a expliqué qu'il s'agit de contrôle de complaisance (pour les retraits définitifs), et de non-respect des cahiers des charges (pour les retraits provisoires). «Nous sommes conscients que ce n'est pas encore parfait, nous y travaillons.
Ces agences sont contrôlées et suivies de façon régulière, aussi bien par les éléments de l'Enacta que par les directions de transport des wilayas, et ce, depuis la décentralisation de la gestion de ces agences par le ministère», a souligné l'invité de la Radio nationale. «Pour procéder aux retraits d'agrément, explique le directeur de l'Enacta, il y a deux types de contrôles, le premier est le contrôle inopiné : les éléments de l'Enacta ont un programme pour procéder au contrôle de ces agences. Ils essayent de relever les anomalies, ceci est le contrôle sur site. Il y a un autre type de contrôle, qui se fait a posteriori. Les agences sont obligées de déposer chaque fin de mois les doubles des procès-verbaux au niveau de l'Enacta.
Donc, même si une agence n'a pas été contrôlée sur site, il y a une équipe qui contrôle les procès-verbaux au niveau de l'Enacta. Et s'il y a une anomalie, une demande d'explication est adressée à l'agence, et en fonction des éléments de réponse, on décidera de la conduite à tenir», a-t-il détaillé. Interrogé, par ailleurs, sur le lien entre les accidents de la circulation et la vétusté des véhicules, le directeur général de l'Enacta a estimé que parler de 30% des accidents de la circulation qui sont imputés à la vétusté des véhicules «est une aberration».
«Ces chiffres sont infondés. La part de l'état du véhicule dans les accidents de la circulation est de 2 à 3%, voire 5% dans le pire des cas», a-t-il dit. S'agissant du nombre de véhicules retirés de la circulation depuis l'institution du contrôle technique automobile en 2003, l'invité de la radio nationale a indiqué qu'il s'élève à 208 746. «Il y a également 480 998 véhicules qui ont été soumis à une contre-visite. Cela nous donne un total de 689 744 véhicules qui ont été retirés partiellement ou complètement de la circulation, en raison de leur dangerosité.» a-t-il précisé.
Sur les 208 746 véhicules retirés de la circulation, les véhicules légers sont les plus concernés, suivis par les véhicules légers et lourds de transport de marchandises, et les véhicules de transport en commun. «Il y a encore des véhicules en circulation qui pourraient présenter un danger», a relevé ce responsable.


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