Algérie

Contrôle de Djezzy par l'état algérien : C'est (presque) fait ! Actualité : les autres articles



Contrôle de Djezzy par l'état algérien : C'est (presque) fait ! Actualité : les autres articles
Actionnaire majoritaire d'Orascom Telecom Algérie (OTA), la firme russo-norvégienne, Vimpelcom, pourrait bientôt parvenir à un accord pour vendre une participation majoritaire dans sa filiale algérienne qui exploite la marque commerciale Djezzy, a rapporté hier l'agence Reuters, citant Vedomosti, un quotidien russe.
De son côté, le gouvernement algérien s'apprête à lever les sanctions imposées à Djezzy, lui permettant de commencer à acheter et importer de nouvelles technologies et de l'équipement, en plus de lui accorder le droit de transférer ses profits, a révélé, quant à lui, le journal algérien Al Fajr. En revanche, une source ayant connaissance des négociations a déclaré à Reuters que les discussions se poursuivaient et un accord n'avait pas encore été atteint.
La même source a indiqué qu'il était difficile de savoir si le gouvernement algérien avait pris une décision sur les transferts d'argent. Contacté par Reuters, un porte-parole de Vimpelcom n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Selon nos sources, un compromis aurait été trouvé entre l'Algérie et Vimpelcom dans le cadre de la loi dite des 49-51%, régissant l'investissement étranger. On ignore le montant de la transaction. En janvier dernier, Jo Lunder, chef de la direction de Vimpelcom, avait soutenu que les négociations avec l'Algérie étaient toujours en cours et que son objectif était de commencer à investir au plus tard cette année.
Ce responsable avait déclaré qu'il espérait conserver un intérêt dans l'entreprise algérienne. En vertu du droit de préemption, l'Algérie voulait racheter Djezzy, numéro 1 sur le marché des télécoms algérien, et a fait pression sur les Russes dans les discussions, qui traînent depuis plus de deux ans. Selon l'agence britannique, les discussions achoppaient, particulièrement, sur l'interdiction de transfert de devises imposée par la Banque d'Algérie en 2010. L'interdiction empêche d'acheter des équipements à l'étranger. En mars 2012, la justice algérienne avait infligé à l'opérateur une amende estimée à 1,3 milliard de dollars suite à la plainte déposée par la Banque d'Algérie contre Djezzy pour violation de la loi sur le change de 2010. Une amende à ajouter à des redressements fiscaux qui lui sont imposés.
Cette mesure avait refroidi les négociations entre les deux parties. Dans ce contexte, le géant russe des télécoms avait même annoncé qu'il allait recourir à l'arbitrage international contre l'Algérie. Naguib Sawiris avait introduit, novembre dernier, une demande d'arbitrage devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), dont le siège est à Washington. Il reprochait au gouvernement algérien d'avoir interféré dans la gestion d'OTA, qui avait finalement abouti à la vente de Djezzy au russe Vimplecom. Le magnat égyptien des télécoms réclame 5 milliards de dollars de dédommagement.


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