Algérie

Contributione à la convention nationale du FFS.



Contributione à la convention nationale du FFS.

La convention, qui se tiendra le 11 février prochain, va décider de la participation ou non du FFS aux prochaines législatives. Bien que je ne sois pas en ce moment encarté, je saisis cette occasion, qui est offerte aux militants et sympathisants du FFS, afin d’intervenir directement sur le sujet. En tout cas, cela est d’une importance capitale pour des gens se trouvant à la périphérie du parti de donner leur avis. Cela dit, bien que le choix soit difficile à faire, je vais essayer, sans fard ni acrimonie, d’exprimer le fond de ma pensée. En effet, dans les pays qui respectent les règles démocratiques, une telle échéance doit susciter un engouement extraordinaire. Or, dans notre pays, le régime a toujours verrouillé –et continue de le faire –le champ politique. Est-ce qu’il est prêt à associer les Algériens à prendre part à la gestion de leurs affaires ? La réponse, si cela dépendait de lui, serait bien entendu non. Quoi qu’il en soit, doit-on le laisser faire sans réagir ? Le combat, me semble-t-il, doit être l’engagement de chaque instant de tous ceux qui sont épris de la liberté et de la démocratie.

Quoi qu’il en soit, le FFS, et c’est pour cela que nous continuons à le soutenir indéfectiblement, a su accomplir cette mission de défense de ces principes universels. En tout cas, sa pression sur les pouvoirs publics le grandit dans le cœur des Algériens. Mais jusque-là, force est de constater que le régime, en répondant par la force à toutes les revendications des Algériens, s’est toujours maintenu. Il faut dire aussi que les enjeux, financiers notamment, sont colossaux pour qu’il fasse une place large aux Algériens. L’annulation des élections législatives en janvier 1992 ne s’inscrivait-elle pas dans cette logique. En effet, bien que le parti vainqueur n’ait pas été le chantre de la démocratie, il ne reste pas moins que la victoire du FIS, en dépit des dépassements signalés ça et là, fut incontestable. Celle-ci fut d’ailleurs une sanction infligée aux dirigeants ayant conduit le pays à la dérive.

Cependant, dans cette épreuve, le FFS est sorti doublement grandi. D’une part, ses résultats furent honorables. D’autre part, il a montré sa constance dans le combat qu’il menait pour l’instauration d’une véritable démocratie en Algérie. En appelant à la poursuite du processus électoral, gagné par un parti qui faisait –et c’est le moins que l’on puisse dire –peur, Hocine Ait Ahmed a donné une leçon de maturité et de savoir-faire politiques. Cet épisode de l’hiver 1992 a révélé aussi le visage des faux démocrates. Quand ils disent « nous sommes pour l’instauration de la démocratie à condition que certains Algériens ne puissent pas participer au processus démocratique », le FFS déploie tous ses efforts pour que le pouvoir revienne au peuple. Et il est temps que ce peuple sorte du statut de mineur que lui impose le pouvoir.

Toutefois, pour revenir aux échéances à venir, le FFS doit être un élément incontournable. Car il est porteur d’un grand espoir. De toute façon, que ce soit la participation ou le boycott actif, il doit peser de tout son poids sur le processus. Et je suis sûr que les Algériens comprendront ces arguments. En ce qui me concerne, je préconise la participation. Bien entendu, elle ne doit pas intervenir à n’importe quel prix. Pour ce faire, il faut qu’au moins deux conditions soient réunies : la neutralité de l’administration et le respect des résultats des urnes. Tout compte fait, conscients de la crédibilité dont jouit le parti, les dirigeants feront, et j’en suis sûr, en sorte que ces garanties soient effectives.

Cependant, cette participation, selon mon humble avis, est motivée par plusieurs facteurs. D’une façon générale, ces élections vont être différentes de celles qui ont eu lieu depuis 1992. Car la donne a changé. Désormais, la totalité ou peu s’en faut des pays de l’Afrique du Nord, à l’exception de l’Algérie se trouvant du coup à la queue du peloton, ont choisi leurs représentants aux assemblées du peuple. Partant, le contexte est tout bonnement nouveau. Par conséquent, cette évolution doit amener les acteurs politiques à revoir leur stratégie. À ce titre, le FFS ne peut pas déroger à la règle. Et il est capable de jouer un rôle prépondérant. En tout cas, le FFS a un rôle historique. Sans sa participation, le pouvoir ne donnera pas assez de garantie pour que le processus soit honnête. Dans les élections précédentes, on l’a vu, le régime octroyait des récompenses aux participants. Qui ne se rappelle pas de l’expression de Zeroual remerciant ces soi-disant concurrents de l’avoir accompagné à l’élection présidentielle du 15 novembre 1995.

En outre, sa participation va susciter un intérêt grandissant chez les Algériens pour qu’ils reprennent goût à la politique. Par ailleurs, bien qu’il soit difficile de tabler sur la victoire [j’entends par là être majoritaire au parlement], le FFS va consolider ses soubassements. En ayant un nombre honorable de sièges, ses futurs élus auront indubitablement accès aux médias lourds afin de mieux diffuser les idées du FFS. Sur ce dernier point, on doit reconnaitre que le FFS a souffert énormément de l’exclusion médiatique. Pour étayer cette thèse, je donne un exemple. Lorsque le secrétaire national, Ahmed Betatache, a participé à l’émission, en novembre dernier, en direct sur l’ENTV, les Algériens pouvaient aisément reconnaitre les vrais démocrates des gens animés par le souci de se pérenniser au pouvoir.

Finalement, le changement de la donne dans la région doit profiter à un véritable changement dans notre pays. Ceci est le combat du FFS. En tout cas, il est connu pour ce combat. C’est pour cela que le changement ne doit pas et ne peut pas intervenir sans le FFS. En somme, étant résident à l’étranger, je sais que le FFS jouit d’une crédibilité exemplaire chez les Algériens de toutes les régions. Et beaucoup l’attendent à ce rendez-vous.

Le Havre, le 15 janvier 2012.

Ait Benali Boubekeur


Le respect qui se doit à tout etre humain commence par celui que le pouvoir doit à ces propres citoyens , cela pour répondre à Estranged... donner l'exemple du canada par rapport à un pays comme l'algerie dont le pouvoir traite le simple citoyen comme un sous homme me parait déplacé...
- chlef, Algérie

23/02/2012 - 27610

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FFS c est un parti crédible et tjr marche avec la population ,alors je lui estime bien d'ailleurs si il rentre aux elections je lui donne ma voix .
wassila - etudiante - chettia, Algérie

27/01/2012 - 26161

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Je pense que toute force politique , qui ne travaile pas , pour ecarter les entreprises françaises ,et l'influance de la France en Algerie , ne dois en aucun cas diriger l'Algerie . Plus l'Algérie prend ces distances avec la France plus elle ira mieux , en tout les anciens colonies anglaises sont des pays émergeants , contrairement aux anciens colonies françaises. je pense meme que les algériens doivent boycotter tout ce qui est français . Une canadienne a qui la France a refuser un visa d'etude en France , c'est devenu une affaire d'etat , car la presse et les autorités , candiennes ont fait du bruits et ont fait comprendre a la France , qu'elle doit agir avec respect avec ces citoyens , le ministre de l'enseignement superieur français a du presenter ces excuses a la tele , et a fait retirer une circulaire du ministre de l'interieur qui a ete la cause du refus de visa , pourtant au canada il n y a pas 200 entreprises françaises qui pompent les richesses , comme en Algerie , regarder les humiliations que subissent les algeriens , devant les consulats français pour visiter leurs famille ,
Estranged - Montpellier, France

24/01/2012 - 26031

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Je pense que tout force politique , qui ne travaile pas , pour ecarter les entreprises française ,et l'influance de la France en Algerie , ne dois en aucun cas diriger l'Algerie . Plus l'Algérie prend ces distances avec la France plus elle ira mieux , en tout les ancien colonie anglaise sont des pays émergeant , contrairement aux anciens colonies françaises je pense meme que les algériens doivent boycotter tout ce qui est français . une canadienne a qui la France a refuser un visa d'etude en France , c'est devenu une affaire d'etat , , et la presse et les autorités , candiennes ont fait du bruits et ont fait comprendre a la France , qu'elle doit agir avec respect avec ces citoyens , le ministre de l'enseignement superieur français a du presenter ces excuses a la tele , et a fait retirer une circulaire du ministre de l'interieur qui a ete la cause du refus de visa , pourtant au canada il n y a pas 200 entreprises française qui pompent les richesses , comme en Algerie , regarder les humiliation que subissent les algeriens devant les consulats français pour visiter leurs famille ,
Estranged - Montpellier, France

24/01/2012 - 26026

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