Contribution A La Recherche Des Indices De La Toxicite Renale D'un Insecticide Chez Les Rats Femelles De Souche Wistar

Grâce à sa faible persistance dans le sol et sa haute activité insecticide, l'imidaclopride est le néonico­ tinoïde le plus utilisé dans le monde pour défendre les récoltes. Le présent travail a pour but d'évaluer la toxicité chronique orale de 1/25 DL50 (17,6 mg/kg/j) d'imidaclopride pendant 60 jours, chez des rats femelles de souche Wistar dont l'âge est de 4 mois. Une étude comparative entre les témoins (n= l 0) et les traités (n=l 0) est réalisée à partir des dosages biochimiques des paramètres rénaux ainsi que l'analyse des observations histologiques du parenchyme rénal. D'après les résultats, un gain de poids corporel (220g ± 22,63 par rapport à l 83,8g ± 16,43) est observé avec aucune mortalité n'est arrivée pendant la période du traitement. En revanche, l'activité rénale est altérée sans, toutefois, de changement significatif des poids absolu ( 1,511 g ± 0, 109 par rapport à l ,569g ± 0,313 chez les témoins) et relatif des deux reins (0,689g ± 0,051 par rapport à 0,741 g 0,039 chez les témoins). Le parenchyme montre une dégénérescence de certains glomérules rénaux accompagné de l'installation d'un dysfonctionnement rénal traduit par l'augmentation des taux plasmatiques de l'urée (0,8g/l ± 0,22 par rapport à 0,41 g/l ± 0,043 chez les témoins), de la créatinine (7mg/l ± 0 par rapport à 3,83mg/l ± 0,546 chez les témoins) et de l'acide urique (60mg/l ± 5,55 par rapport à 28,216mg/l ± 6,08 chez les témoins). A l'issue de ces résultats, on peut conclure que même avec une faible dose, l'imidaclopride induit des effets toxiques remarquables aux rats femelles.