A quelques encablures de cette conférence internationale, les "amis de la Syrie" sont-ils animés de bonnes ou mauvaises intentions' Quand on observe que depuis l'éclosion du terrorisme au Pays de Cham, il y'a trois ans, de manière coïncidente, les actes terroristes atteignent des pics de nuisance la veille des réunions du Conseil de Sécurité de l'ONU (attentats, boucheries, dont celles de Houla en Juin 2012), il faut plutôt pencher pour la deuxième option.Les développements de ces dernières semaines, en disent assez sur les objectifs poursuivis par les responsables de l'effusion de sang qui sévit en Syrie et ses répercussions sur la région. La Russie actrice incontournable dans le dossier syrien, a été confrontée à deux vagues d'attentats terroristes dans la région du Caucasse et y subit des tentatives de déstabilisation. Ces attaques portant la marque des Etats Unis et de leur valet saoudien, bailleur de fonds du terrorisme et son corolaire wahabite dans le Monde Arabe, visent à acculer les Russes lors de la réunion de Genève. Sur le Terrain, en Syrie, les unités de l'Armée Arabe Syrienne à engranger les succès et reprendre le contrôle des localités, quartiers qui étaient soumises au diktat des groupes islamistes armées. Mais du côté des fractions armées, on assiste à des règlements de compte entre la soi-disant ASL, le soi-disant FIS, Al Nusra et le soi-disant EIIL. Il faut dire que ces développements étaient prévisibles au vu des bérézina que les terroristes ne cessent de concéder. La problématique syrienne s'étant étendue au Pays de Cèdre, dont l'Armée libanaise doit faire face à un afflux d'éléments takfiris soutenus par le "Courant du Futur" pro-saoudien et occidental, de Saad Hariri. En plus des attentats qui se sont produits au Liban, ils visent à l'approche de Genève 2, à faire reculer l'axe de résistance Syrie/Iran/Hezbollah. Quant à la position de du Liban sur la Syrie, elle est très instable, le chef de l'Etat Syrien, Michel Aoun, étant très facilement malléable et corruptible par l'Arabie Saoudite et le Qatar, assistera-t-on à un revirement de position du Liban, en faveur des thèses Qataro-Saoudiennes, ce qui risquerait d'être préjudiciable à la résistance du Hezbollah. Pour revenir à la situation sur le terrain en Syrie, l'Occident et leurs relais de médias-mensonges, après avoir longuement nié la présence terroristes et mercenaires, commence à reconnaître cette réalité et s'inquiète du départ vers la Syrie, de centaines de jeunes "djihadistes" et mercenaires et du danger que représentent le retour dans leur pays respectifs. Les occidentaux ont "abandonné" (pas tout à fait encore) les "rebelles de la liberté et de la démocratie" comme le présente la terminologie des médias ?'mainstreams'', car, à un moment, il faut savoir avec qui parler. La "chaise musicale" n'a jamais cessé, que ce soit diplomatiquement ou militairement. Un ramassis de voleurs et d'assassins qui, tour à tour prennent le pouvoir selon la puissance du moment. Mais ne changeant pas du jour au lendemain, les médias ?'mainstreams'' continuer d'user de leur terminologie, en parlant de combats entre "rebelles" et islamistes et "djihadistes chassés par les rebelles". Les spécialistes de pacotille, qui servent dans les médias, de prolongement vocal à la politique hégémonique des Etats-Unis et de l'Occident, se sont quant à eux mis à inventer la terminologie de "groupes islamiques armées modérées". Toutes les bandes armées sévissant en Syrie, sont des terroristes, qui plus est, 90% de ces assaillants ne sont pas syriens. Les règlements de compte entre groupuscules armés, sont le fruit de la bérézina qu'ils essuient face à la vaillante Armée Arabe Syrienne. Par sa propagande, la caste médiatique veut faire croire que les défaites des islamistes radicaux ( après avoir longtemps inventé des virtuelles batailles de "libération" des villes par les "rebelles" et des victoires "rebelles" virtuelles, notamment à Damas et Alep en juillet 2012) n'est le fait des forces de sécurités syriens, mais des "combattants de la liberté pour protéger leur révolution". Dans le but de provoquer une cassure entre l'Armée Arabe Syrienne et la population, les médias veulent faire croire que la soi-disant ASL est plus crédible que les autres, moins dangereuses, soucieuse de combattre les fanatiques, qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter de la destination des armes modernes à la prétendue ASL. De la manipulation et de la tromperie ! Car depuis le début du conflit, ce sont les terroristes qui constituent la totalité des adversaires de l'Armée Syrienne. Face à une institution militaire syrienne aguerrie et consciente des enjeux, qui continue de marquer des points, les ennemis de la Syrie n'ont plus aucuns échappatoires. Les développements des situations coïncidant avec l'approche de la réunion dite Genève II, visent à entraver l'issue de cette conférence et à essayer de gagner du temps; conférence qui de toute évidence, n'avait que très peu de chance d'aboutir, vu l'absence d'engagement vers une solution syro-syrienne du côté de l'opposition vassalisée et la poursuite chez les occidentaux et leurs valets golfiques, du soutien et armement au terrorisme, ingérences dans les affaires syriennes et leur mantra "Assad doit partir" qu'ils ont trop longtemps chantés jusqu'à se rendre à l'évidence, la mort dans l'âme, que cela n'était pas possible.
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Posté Le : 20/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Brahim Haddou
Source : www.reflexiondz.net