Algérie

Contrebande



Contrebande
Selon l'enquête des services de la Gendarmerie, le cuivre algérien volé est souvent acheminé vers les frontières marocaines où il est vendu à raison de 400 DA le kg alors qu'au niveau du royaume marocain il est cédé à 600 DA le kg.En dépit du renforcement du dispositif de sécurité au niveau du tracé frontalier, la contrebande du cuivre prend des proportions alarmantes. Une quantité de 1 499 940,9 kg de cuivre volé a été saisie durant le premier trimestre de l'année selon un bilan des services du 2e commandement régional de la Gendarmerie d'Oran. La région Ouest, et particulièrement la wilaya de Tlemcen, a été en effet classée première au niveau national puisque la quantité globale saisie à travers le territoire national est de 1672 892 kg de cuivre. Comparativement aux années précédentes, l'acheminement et la contrebande du cuivre à partir de l'Algérie vers le Maroc sont en augmentation inquiétante.Selon l'enquête des services de la gendarmerie, le cuivre algérien volé est souvent acheminé vers les frontières marocaines où il est vendu à raison de 400 DA le kg alors qu'au niveau du royaume marocain il est cédé à 600 DA le kg. Les acheteurs l'utilisent souvent dans l'artisanat. Depuis trois ans, les vols ne cessent de se multiplier, une situation qui reste tributaire des fluctuations du cuivre à l'étranger. Les deux entreprises étatiques Sonelgaz et Algérie Télécom sont les plus touchées par ce phénomène encouragé par la hausse des prix sur les marchés mondiaux.Les services du 2e commandement régional de la Gendarmerie d'Oran indiquent dans ce registre que, depuis 2010, les quantités saisies ont augmenté pour passer de 2888 kg à près de 150 tonnes de cuivre durant le premier trimestre de cette année. Idem pour les câbles téléphoniques et électriques puisque les statistiques soulignent que 26 661 mètres ont été récupérés en 2010 contre 144 742,3 mètres. Les voleurs de câbles, convoités par le cuivre qu'ils contiennent, un matériau qu'ils revendent par la suite à la pesée à des ferrailleurs, n'ont épargné ni communes limitrophes ni centres urbains. Les membres de ces réseaux spécialisés dans le trafic du cuivre recourent à tous les moyens pour déloger les câbles de leurs chambres souterraines, un trafic juteux qui alimente plusieurs régions frontalières.




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