Algérie

Contre vents et marées


Je ne veux pas égrener la liste des plaies qui enlaidissent notre environnement. Elle est longue et pénible. Il faut du courage et de la patience pour la parcourir. C?est un voyage à l?intérieur de l?absurdité. Excès et démesure d?une prolifération néfaste qui confine au purgatoire. La délivrance et le salut ne sont pas pour demain, en dépit des efforts consentis. Le mal est fait. Car en cette occurrence, des génies détraqués, des cervelles fêlées, des princes frivoles et irresponsables ont décrété, depuis bien longtemps que la raison c?est la folie du plus fort. Le parjure et la corruption des lois déroulent un tapis rouge et tracent une voie royale à l?insatiables appétits qui rappellent l?arbre mort du Moyen-Age, véritable incarnation du gibet. Alger aura dévoré son pain noir et ne conserve plus qu?un lointain souvenir de sa luxuriance, de son exubérance. Jadis, bucolique et agreste, la cité n?arrive presque plus à endiguer la « marée noire ». Grandeur et servitude du béton et du ciment. Dès lors, que des actions s?élèvent dans la tourmente et s?arrachent de la débâcle, la chose ne fait que nous réconforter et nous rassurer. Des citoyens, amis de la nature, maintiennent la flamme même au pied de l?échafaud, non par la volonté d?un romantisme vain, mais par devoir. Ils s?attachent encore à cette belle nature, généreuse et amicale. Ce fut le cas très récemment au parc de Ben Aknoun des jeunes, des femmes et des enfants affichent leur passion pour les plantes. Sont-ils les derniers des Mohicans ? J?espère bien que non. Car l?espoir fait vivre.
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