Le chef de l’exécutif justifie sa décision par l’existence de contrats qui ont été signés à blanc et des magouilles dont se sont rendus coupables certains élus, associés à la gestion dudit dispositif avant son amendement en 2010 suite aux actions de protestation enclenchées dans les communes susmentionnées. Le gouvernement a vite réalisé qu’il avait échoué dans ses calculs et décida de confier la gestion «de son nouveau né» aux directions de la wilaya. Mais le problème persiste à ce jour.
La fermeture de la RN12 par des jeunes qui exigent leur insertion dans le cadre du CFI ou le versement de leurs dus, reste toujours de mise. Que faut-il faire et qui est responsables de cet échec qui pousse des groupes de jeunes, dont des malfaiteurs, à bloquer la circulation routière pour racketter et agresser des usagers ' Voilà ce à quoi le CFI a servi à Bordj-Menaiel et Naciria.
Aujourd’hui, la quasi-totalité de ceux qui en ont été recrutés refusent d’exécuter les tâches qui leur sont confiées par leurs employeurs, tels que les services des forêts, de l’hydraulique, des travaux publics et de l’OPGI. La localité de Bordj-Menaiel a bénéficié de 1002 contrats, mais il n’y a que 634 personnes qui ont travaillé et ont donc droit à être payés. La commune de Naciria a eu 374 contrats, mais aucun bénéficiaire n’a daigné se rendre sur son lieu de travail. Or, cela ne les a pas empêchés de sortir dans la rue pour exiger le paiement de leurs salaires, provoquant d’énormes désagréments aux automobilistes. Hormis dans les deux communes citées plus haut, les responsables à la direction de wilaya de l’emploi affirment que le CFI fonctionne «à merveille» dans toutes les autres localités de la wilaya.
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Posté Le : 17/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ramdane Koubabi
Source : www.elwatan.com