Algérie

Contestation tous azimuts BEJAIA



Les transporteurs assurant la liaison entre Taghzout et la ville de Béjaïa ont débrayé.
Les transporteurs assurant la liaison entre Taghzout et la ville de Béjaïa ont débrayé spontanément pour protester contre l'état de délabrement des routes menant vers plusieurs quartiers périphérique de la ville comme Tizi, Taghzout Ihaddaden Oufella, Dar Djbel, etc. Ce à quoi ont répondu des usagers non contents de cette décision surprise; même s'il se joignent à la revendications des transporteurs, les habitants de ces quartiers n'ont pas apprécié le geste des transporteurs.
Du côté de l'APC, on fait part de la même surprise sachant que le tronçon routier était en phase de réhabilitation. Laquelle réhabilitation était retardée uniquement par les intempéries.
A noter que, les transporteurs assurant la desserte de la Porte Sarrazine et Taghzout ont observé un rassemblement avec leurs bus devant le siège de l'APC pour les mêmes raisons.
De leur côté, les habitants de Tizi ont observé un rassemblement de protestation, qui n'est pas le premier du genre, devant le siège de l'Algérienne des eaux (ADE) pour exiger la poursuite du projet de réfection et de renouvellement des réseaux d'eau potable (AEP) de leur quartier. Ce qui, de leur avis, permettra enfin la réfection de l'axe routier, présentement dans un état piteux.
Sur place, le directeur de l'ADE, a mis en avant, le plan de charge de sa structure pour expliquer ce retard, assurant que les travaux démarreront dès aujourd'hui avec un rythme plus accéléré.
La mobilisation des équipes de l'entreprise dans plusieurs chantiers et projets de la ville, notamment les quatre chemins et la commune d'Aokas, également urgents, n'ont pas permis d'achever dans les délais le projet de Tizi.
Il est utile de préciser que la municipalité de Béjaïa accuse un retard énorme en matière d'aménagement urbains. Les avis d'appels d'offres infructueux enregistrés par l'équipe sortante, ont accentué la pression sur les nouveaux élus, qui en dépit des efforts consentis à peine trois mois après leur installation, la contestation a fini par les rattraper.
C'est dire la complexité de la situation, qui ne connaîtra d'amélioration qu'au bout de six mois, selon les estimations des responsables communaux.
«Nous faisons le maximum pour lancer les projets en souffrance et nous avons besoin d'un minimum de délai pour permettre l'éclaircissement de la situation», avoue le responsable des travaux, qui ne appelle à la sagesse et la patience.


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