Algérie

Contentieux algéro-français sur les assurances


Une convention sera signée ce week-end Remontant aux premières années de l?indépendance de l?Algérie, le contentieux entre la France et l?Algérie dans le domaine des assurances semble en voie d?être réglé. La visite que doit effectuer ce week-end le ministre des Finances, Karim Djoudi, à Paris, entre apparemment dans ce cadre puisqu?il est prévu la signature d?« une convention de règlement dans le domaine des assurances ». M. Djoudi, qui s?entretiendra avec la ministre française des Finances, de l?Economie et de l?Emploi, Mme Christine Lagarde, le ministre français du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Eric Woerth, et animera une conférence-débat avec le patronat français (Medef), pourrait donner ainsi le feu vert à l?implantation des assureurs français en Algérie. Le contentieux franco-algérien sur les assurances est né en 1964 lorsque l?Etat a repris en main l?activité des assurances obligeant les compagnies françaises à céder les portefeuilles aux assureurs algériens qui prirent en charge le versement des rentes liées aux accidents de travail et l?indemnisation des sinistres. Depuis plusieurs années, les entreprises françaises sont intéressées par un marché pratiquement vierge et des perspectives de rentabilité très prometteuses après les changements législatifs qui ont touché le secteur en Algérie. Le gouvernement français prônait cependant un règlement global du contentieux pour ouvrir la voie à l?investissement de ses entreprises en Algérie, alors que le gouvernement algérien a toujours préféré examiner la situation des assureurs français qui ont quitté l?Algérie après l?indépendance au cas par cas. L?étude des dossiers a nécessité ainsi beaucoup de temps et l?ouverture du secteur des assurances aux étrangers n?a pas encore bénéficié aux assureurs français dont la compagnie Axa qui serait intéressée par des produits classiques et obligatoires connus sur le marché algérien tels que l?automobile, mais aussi par d?autres produits comme l?assurance-vie ou l?assurance habitation très peu exploitées jusqu?à présent. « Nous pensons que l?investissement direct est à privilégier pour l?installation d?opérateurs étrangers sur un marché aussi vierge que celui des assurances en Algérie, sans cependant exclure les partenariats sur des produits spécifiques entre ces opérateurs et les compagnies publiques algériennes », avait indiqué récemment M. Djoudi dans un entretien à l?AFP. Il faut savoir que les assurances en Algérie ne représentent actuellement que moins de 1% du Produit intérieur brut (PIB), ce qui en fait un créneau porteur pour l?investissement.
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