Algérie

Consultations sur la révision de la Constitution



Consultations sur la révision de la Constitution
Pour l'amorce de ces consultations, Ahmed Ouyahia recevra entre le 1er et le 5 juin, 8 partis politiques, 9 personnalités, 2 associations ainsi que le président du groupe du tiers présidentiel du Sénat.Les consultations sur la révision de la Constitution vont débuter dimanche 1er juin, annonce un communiqué de la présidence de la République qui donne les chiffres de ceux parmi les partis, associations, personnalités et universitaires invités qui ont répondu favorablement."Dans le sillage des invitations qu'elle a adressées le 15 mai aux personnalités, partis, organisations, associations et compétences pour prendre part à la concertation sur le projet de révision de la Constitution, la présidence de la République entamera ces rencontres le dimanche 1er juin 2014", lit-on dans le communiqué.La présidence précise que 30 personnalités parmi les 36 invitées par Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la Présidence chargé de mener les consultations, ont accepté ainsi que 52 partis politiques parmi les 64 qui ont été destinataires de l'invitation. Les 37 associations invitées ont également répondu favorablement ainsi que 12 professeurs d'université.Pour l'amorce de ces consultations, Ahmed Ouyahia recevra entre le 1er et le 5 juin, 8 partis politiques, 9 personnalités, 2 associations ainsi que le président du groupe du tiers présidentiel du Sénat.Les rencontres seront couvertes par les organes de presse publique uniquement, fait savoir la Présidence. Celle-ci fera un point de situation hebdomadaire sur les rencontres à travers un communiqué.Les invités pourront également, chacun de son côté, communiquer sur ces rencontres.Les chiffres ainsi avancés ne sont pas fortuits : le pouvoir laisse entendre qu'une grande partie de la classe politique a accepté de participer aux consultations et que ceux qui ont décliné l'invitation d'Ahmed Ouyahia ne représentent qu'une minorité. Ce qui est loin de constituer une évidence, car, hormis le FLN et le RND, ce sont les partis les moins représentatifs des courants politiques en présence qui iront à El-Mouradia. Et le communiqué de la présidence de la République semble fait pour répondre à ceux qui ont rejeté ces rencontres et réclament un changement ou une transition démocratique.La Présidence table, bien entendu, sur la communication et la large couverture des consultations pour en faire un véritable événement pour tenter de voler la vedette à l'opposition, notamment les deux groupes que constituent le pôle du changement drivé par Ali Benflis et la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique formée de partis politiques et de personnalités nationales, auxquels pourraient se joindre d'anciens cadres du FIS dissous.La Présidence a également joué sur le timing en avançant à dimanche prochain le début des consultations alors que la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) a fixé la date de sa conférence nationale pour le 10 du même mois. À ce moment-là, Ouyahia aura été à sa deuxième semaine de consultations et les médias occupés par les comptes rendus de ses rencontres.En plus d'une "avance" qu'il aura prise sur l'opposition, le pouvoir joue également sur les divergences et les divisions, réelles ou supposées, qui minent l'opposition, voire certains partis la composant, afin de faire aboutir son projet malgré les contestations.D BNomAdresse email




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