Réagissant hier, suite aux consultations relatives à la révision de la Constitution, Abdelaziz Belaïd, président du front El Moustakbel, a assuré que son parti a proposé la création d'une Cour suprême constitutionnelle qui permettrait notamment une plus grande transparence lors des élections.F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)Intervenant lors d'une conférence de presse, Abdelaziz Belaïd est revenu sur les consultations tenues ce début de semaine avec le chef de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia.Ainsi et pour le président du front El-Moustakbel, la création d'une Cour constitutionnelle est une nécessité. Il évoquera aussi l'urgence de la mise sur pied d'une commission indépendante et permanente qui prendrait en charge les questions liées aux élections.«Après les élections présidentielles, nous avons remarqué que nous avions perdu 17?000 voix. Nous aurions aimé voir cette instance pour porter notre revendication et connaïtre la destination de ces voix», a déclaré Abdelaziz Belaïd. Ce dernier s'est aussi prononcé pour la dissolution de l'Assemblée populaire nationale surtout, précisera-t-il, si la nouvelle Constitution institue la commission permanente élue qui sera chargée des élections.Notant que son parti s'oriente vers une opposition positive, Abdelaziz Belaïd dira par ailleurs que son parti ne fera pas de la figuration pour les consultations en cours. Pour lui, une Constitution de consensus est une nécessité.«Lors de la consultation, nous avons évoqué la rupture de la confiance entre les dirigeants et le peuple qui a abouti à une impossible avancée vers l'avant et l'élaboration de lois claires. On a précisé que le parti participe aux discussions puisque nous sommes contre la politique de la chaise vide», a déclaré le président du front El Moustakbel. Il précisera que son parti opte pour un dialogue national ouvert. «Nous espérons une Constitution qui ne soit pas élaborée pour une période limitée. Les anciennes constitutions étaient ponctuelles et servaient les intérêts des dirigeants de l'époque. Il s'agit aussi de la limitation des mandats qui se pose actuellement sur la scène politique. Il y a une dominance évidente du pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs.Le pouvoir est entre les mains d'un seul homme qui est le président de la République», souligne Abdelaziz Belaïd pour qui il n'y a pas de liberté du juge et de la justice en Algérie. Il se prononcera de ce fait pour la dissolution de l'APN.
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Posté Le : 04/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Z B
Source : www.lesoirdalgerie.com