Algérie

Consultation médicale : Le médecin généraliste avant le spécialiste


Appel - La nouvelle loi sur la santé rendra obligatoire la consultation d'un médecin généraliste avant celle d'un spécialiste des maladies de l'allergie et de l'immunité clinique...C'est sur quoi ont insisté dans leurs recommandations les participants au 14e Congrès de la formation médicale, tenu à l'Ecole nationale hôtelière de la ville de Bou Saâda.
La nouvelle loi sur la santé doit ainsi consolider le rôle du médecin généraliste dans l'établissement d'un diagnostic précoce des maladies de l'allergie et de l'immunité clinique, a indiqué le Pr Habib Douagui, médecin et président de la Société algérienne d'allergologie et immunologie clinique, initiatrice de ce congrès de deux jours. Les participants au congrès ont insisté également sur l'organisation de missions médicales en direction des populations des Hauts-Plateaux et des zones dans le sud du pays pour assurer, à la fois, la formation médicale continue au profit des médecins généralistes ainsi que des soins de proximité, avec le soutien des équipes médicales des régions dans le nord du pays. La mise en place d'un programme national de formation continue en direction des médecins généralistes et des spécialistes, sous la tutelle des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur, en collaboration avec les sociétés savantes et les facultés de médecine, avec comme objectif de toucher l'ensemble des médecins exerçant à l'intérieur du pays, a également été fortement recommandée. Des «avancées» et des «lacunes» contenues dans le projet de loi sur la santé avaient été relevées par des députés et des représentants de différents secteurs concernés. Pour le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Djawad Bourkaib, la nouvelle mouture du texte de loi «englobe tous les aspects liés à la santé ainsi que toutes les catégories de la population, de même qu'elle appréhende le système de santé national en tant que réseau incluant le privé et le public». Saluant, à son tour, des «avancées considérables» dans le nouveau projet de loi, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Bekkat Berkani, a mis en avant les dispositions inhérentes à la décentralisation à travers la mise en place d'agences régionales de la santé, ainsi que l'autonomie des agences de pharmacie. Il a, en revanche, déploré que le texte de loi n'ait pas prévu un organisme national de prévention contre certaines maladies, ainsi qu'une agence de veille sanitaire, tout en plaidant pour que les médecins résidents exercent leur fonction dans de meilleures conditions.
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