Construction de nouveaux stades

De par le monde, une multitude de cas démontrent que la conduite d'un projet de construction d'une infrastructure sportive ne relève pas du miracle. En Angola, par exemple, des sociétés chinoises ont, pour les besoins de la CAN-2010, construit des stades en un temps record. Quatre stades flambants neufs et modernes ont été construits, alors que 13 stades d'entraînement ont été réhabilités en vue de cette compétition. Le stade du 11-Novembre, d'une capacité de 50 000 spectateurs, a coûté plus de deux cents millions de dollars. Le stade national de la ville de Lubango, qui peut accueillir 20 000 spectateurs, a coûté 69 millions dollars. Les stades de Benguela (35 000 spectateurs) et de Cabinda (25 000) sont les deux autres enceintes construites pour la CAN-2010. La Turquie, après avoir récupéré l'organisation des Jeux méditerranéens de 2013 en 2011, a préparé 54 sites sportifs dont 11 nouveaux en 18 mois, notamment le stade de Mersin, flambant neuf, et d'une capacité de 25 000 places, qui a abrité les cérémonies d'ouverture et de clôture. Ces deux exemples nous poussent à nous poser des questions sur la conduite de tous ces projets de stades dans notre pays. Certes, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, annonce que la majorité de ces stades seront livrés durant l'année 2015. Mais au vu de la progression de la réalisation, les Algériens sont en droit d'en douter.NomAdresse email