Algérie

ConstantineAli-Mendjeli : ville ou d'charge '



ConstantineAli-Mendjeli : ville ou d'charge '
Témoignages - De nombreux habitants de la nouvelle ville Ali-Mendjeli reconnaissent qu'un manque d'hygiène flagrant caractérise plusieurs endroits de l'agglomération.Il faut dire que le spectacle offert à l'entrée et au voisinage de certains bâtiments de la Nouvelle ville est «désolant, voire révoltant», pour reprendre l'expression de Mokhtar B. (71 ans), retraité, résidant au 7e étage d'une tour AADL au beau milieu de l'avenue de l'ALN, principale artère d'Ali-Mendjeli. Il est difficilement possible, en effet, d'emprunter les trottoirs, dans la Nouvelle ville, sans être obligé d'enjamber ou de contourner (en prenant soin, de préférence, de se boucher le nez) un tas de détritus nauséabonds ou des flaques d'eau stagnante, même devant les commerces, voire des bâtiments publics ou des établissements scolaires. Pour le vieux Mokhtar, «il est trop facile de pointer du doigt la seule commune d'El-Khroub» (collectivité dont relève administrativement Ali-Mendjeli). Selon lui, «même avec toute la bonne volonté du monde et des moyens matériels ultrasophistiqués, les éboueurs ne pourront jamais venir à bout de cette situation si les riverains ne s'impliquent pas en commençant à ''balayer devant leur porte''». L'opinion du septuagénaire est partagée par Abdelhafid S., 42 ans, enseignant. «j'habite une tour et j'aperçois régulièrement certains voisins jeter de leurs balcons des sacs poubelle pleins d'ordures sans même se soucier du lieu où ils atterrissent !». Abdelhafid affirme qu'un petit «comité» s'est constitué pour prier ces voisins peu «scrupuleux et inconscients» de faire preuve d'un peu plus «d'esprit citoyen» mais, soupire-t-il dans un haussement d'épaules, «c'est chaque fois peine perdue». De plus, ajoute le même enseignant, «beaucoup de familles, notamment celles des derniers étages des tours de l'AADL, confient à de jeunes enfants la tâche de sortir les sacs poubelle de 10 à 15 kg». Abdelhafid affirme avoir vu «plus d'une fois» des écoliers traîner difficilement leurs fardeaux avant de s'en débarrasser «où ils peuvent», c'est-à-dire au coin d'une rue, tout simplement. Un autre citoyen d'Ali-Mendjeli, Mourad B., jeune étudiant de 21 ans, soutient, de son côté, qu'une «grande part de responsabilité revient aux commerçants, en particulier les gérants de cafés et de gargotes, qui, sous prétexte de nettoyer leurs boutiques, lavent à grande eau et «poussent» tous les détritus que leur activité génère dans le caniveau», y compris, jure cet étudiant, «des restes de plats, des os et même des bouts de pain entamés, sans compter les centaines de gobelets en carton dans lesquels l'on sert désormais les cafés»...


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